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bien-être au travail

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Le Codéveloppement en entreprise : L’Autre comme acteur de mon développement.

by Gaëlle B 22 novembre 2020

L’intelligence collective

Tout seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin.

Dans l’inconscient collectif de l’entreprise, nous avons tous quelques caricatures négatives de l’autre.  Ces caricatures peuvent nous le dépeindre comme un rival (mon collègue commercial), un empêcheur(mon collègue du contrôle de gestion), un boulet (mon collègue du marketing qui ne voit pas les choses comme moi), un dangereux enquêteur des services secret (Mon collègue des RH) et tant d’autres.

Si nous devons nous aimer les uns les autres, nous devons déjà apprendre à travailler ensemble, les uns avec les autres. Ce n’est pas si simple.

L’intelligence collective se répand de plus en plus et donne une autre approche, d’autres règles de vie ou le temps d’un atelier nous envisageons l’autre d’une manière nouvelle.

Au sein de l’intelligence collective, il est un dispositif d’apprentissage puissant que j’aime beaucoup, car il pose l’Autre comme acteur de mon développement, facteur d’enrichissement.

 

Le Codéveloppement

Il montre à quel point l’autre peut enrichir mon point de vue, me faire cheminer sur ma problématique par ses questions afin de m’aider à trouver moi-même la meilleure solution à un problème.

Le Codéveloppement professionnel est une méthode québécoise qui se développe en France depuis plus d’une quinzaine d’années. Un groupe  de 5 à 8 personnes se réunit et échange sur des problématiques professionnelles. Les participants apprennent  ensemble, grâce à un processus en six étapes structurant la parole, l’écoute et la réflexion et incitant à l’action.

 

La diversité, comme générateur de créativité

Ce dispositif mise sur l’intelligence collective, la recherche les divergences et la multiplicité des points de vue comme facteurs d’enrichissement et de prise de recul.

La méthode permet de penser  » out of the box « , et de développer sa créativité dans la résolution de problèmes.

Plus les participant sont différents dans leurs paradigmes et leurs manières de voir les choses, plus riche sera la séance.

Chaque séance s’ouvre par un tour de parole rapide ou chacun partage sa problématique, préoccupation ou son projet . Se définissent alors 3 rôles:

  • ‘Le client’:  Celui dont le sujet est choisi. La séance (entre 2 et 3h) sera focalisée sur ce client dans son contexte.
  • ‘Les consultants’: les autres participants vont dans différentes phases écouter le client, puis le questionner, et livrer enfin leur « consultation »: des avis, feedbacks, alternatives, ouvertures, idées, partage d’expérience, contacts, propositions d’action, etc.
  • ‘l’animateur du groupe’: qui est formé à l’animation de cet exercice et amène le groupe  séance après séance à affiner sa capacité de questionnement et d’écoute.

Voir article Le Codéveloppement vous intéresse?

 

Les bénéfices:

  • Prendre du recul, de la hauteur sur des problématiques
  • Développer sa créativité et sa confiance vis à vis de ses préoccupations professionnelles
  • Apprendre à travailler en équipe, à prendre sa juste place dans un collectif
  • Travailler son questionnement
  • Avoir un groupe d’appartenance où règne confiance et entraide
  • Bénéficier d’un formidable coup de « boost » régulier et d’incitations à l’action

Un groupe n’aide pas simplement ses membres à résoudre les problématiques qu’ils rencontrent. Le groupe se soutient, apprend à se connaître et progresse ensemble vers une meilleure intelligence collective.

 

A chaque séance que j’anime, c’est toujours avec autant de surprise que nous expérimentons à quel point réfléchir à plusieurs nous permet d’aller bien plus loin et d’intégrer de nouvelles compétences de savoir-être.

C’est un dispositif de développement très efficace sur des compétences de management, leadership, entrepreneuriat, gestion de grands projets.

 

 

 

22 novembre 2020 0 Commentaire
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livre la clé de votre énergiedéveloppement personnel résilience blessures émotionnelles
bien-être au travailBlog

« La clé de votre énergie » de N.Calestrémé, et dans le cadre professionnel ça donne quoi?

by Gaëlle B 27 juillet 2020

[Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« La clé de votre énergie » de N.Calestrémé           

                  ma note 9/10

 

L’idée clé du livre : Sortir de nos blocages, blessures émotionnelles et cycles néfastes

Lorsque j’ai vu le titre, j’ai tout de suite pensé qu’il s’agissait d’un livre qui allait parler de mon énergie au quotidien, comment se booster grâce à l’alimentation une hygiène de vie , de la méditation, etc.

Pas du tout, ou du moins pas si facilement. Je n’imaginais pas aller aussi loin, aussi profondément dans l’introspection et dans les recherches. Ce livre nous amène à poser un œil neuf sur ses propres blocages, ceux de sa famille, et les évènements qui nous ont marqués.

L’auteur part du postulat que  les épreuves, maladies et adversité sur notre route sont là pour nous faire grandir, ou du moins que l’on peut s’en servir pour identifier des axes que nous devons travailler.

Elle aborde les 5 blessures affectives :

  • Abandon
  • Rejet
  • Humiliation
  • Trahison
  • Injustice

Si nous ne travaillons pas sur nos blessures, elles s’exprimeront à chaque fois qu’elles en auront l’occasion, nous poussant régulièrement vers les même travers, comportements et  points de vue.

Ce que j’en retiens pour la vie professionnelle :

Nos blessures émotionnelles nourrissent nos croyances limitantes

Ces blessures émotionnelles sont ancrées en nous  et nous impactent autant dans notre vie perso que dans notre vie professionnelle, car nous y sommes parfois davantage exposés (nombre et fréquence de contacts, notion de rôle, d’image, de statut)

Elles sont à la source des croyances limitantes,  par exemple :

« je ne peux pas prétendre à ce poste car je suis une femme »,

« je ne peux pas mériter quoique ce soit si je ne me donne pas à 200% quitte à empiéter sur le perso »,

« j’ai un besoin vital que mon boss soit fier de moi »,

« je ne prends pas la parole car je ne maitrise pas le sujet à 100% »

 

Le travail est l’endroit idéal pour travailler sur les blessures émotionnelles :

Je pense que la sphère professionnelle comporte toutes les conditions nécessaires pour travailler efficacement sur ces blessures émotionnelles et les comportements qui en découlent.

  1. Il est souvent plus facile de faire preuve de distanciation, de prise de recul dans le travail. L’enjeu émotionnel est moins grand, et on voit les autres à l’œuvre avec un œil extérieur. On peut repérer les blessures émotionnelles des autres et les comportements qui en découlent.

 

  1. Les entreprises sont de plus en plus ouvertes à la pratique du feedback, au retour des autres, au développement personnel, aux softskills. Le codeveloppement, le mentoring sont des dispositifs de montée en compétences qui nous amènent à observer de plus près nos blocages et nos comportements limitants.

 

  1. Enfin notre quotidien au travail est un formidable terrain de jeu,  d’apprentissage et d’expérimentation des relations humaines. Ce terrain comporte ce qu’il faut de cas problématiques, complexes, adverses,  de soutien, de témoins.

 

  1. Ce qui nous fait le plus réagir est la piste à privilégier. Par exemple, les comportements qui nous exaspèrent le plus sont les plus intéressants pour notre évolution :

Prenons le cas où mon collaborateur n’avance pas sur les quelques tâches que je lui confie en direct, par ailleurs il travaille très bien sur les missions qu’il reçoit dans son flux classique d’activité.  Cela me met hors de moi ! En lisant cela, nous avons déjà en tête des pistes d’explications et de solutions pour remédier à ce problème. Très bien.

Mais voyons aussi pourquoi cela me fait autant réagir ?sensation  de trahison ? Sensation de rejet de mon autorité ? Manque de confiance en moi ? ai-je déjà eu ce type de réaction ?

Si cela me fait réagir à ce point c’est que cela vient toucher un point sensible. S’il y a derriere cela une blessure affective existante, il faut la reconnaitre et la panser avec humilité et patience parfois, car elle s’exprimera à chaque fois qu’elle en  aura l’occasion dans la vie professionnelle comme personnelle.

 

Natache Calestrémé  nous donne des protocoles et des clés pour travailler sur ces blessures afin qu’elles impactent de moins en moins nos comportements et décisions

Elle explique également que ces blessures émotionnelles peuvent se transmettre de génération en génération (psychogénélaogie). Repérer les cycles qui se répètent, les liens entre nos épreuves et ceux de notre entourage, voire de nos ancêtres, nous donnent des clés pour avancer, mettre fin à des cycles douloureux, des liens néfastes et aussi améliorer sa santé.

 

Le mot de la fin sur ce livre

Une approche holistique qui nous amène à réfléchir sur nos schémas répétitifs, les comportements dont nous aimerions nous débarrasser dans la vie pro comme perso.

L’approche des blessures émotionnelles et leur capacité à orienter nos comportements et nos décisions est très intéressante. Je la retrouve sous l’angle de la communication dans le livre « Les mots sont des fenêtres (ou des murs)» sur la communication non violente, que je suis en train de lire  pour un prochain post.

Le livre de Natacha Calestrémé  nous « remue » pas mal et permet d’avancer durablement dans la connaissance de soi, bref,  une belle lecture d’été pour prendre du recul et rentrer plein(e) d’énergie.

27 juillet 2020 0 Commentaire
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teletravail
bien-être au travail

Vision du travail après le confinement, un boom des reconversions professionnelles?

by Gaëlle B 5 mai 2020

Les semaines de confinement ont fortement chamboulé la vision du travail  et le rythme du quotidien.

Nouvel équilibre vie privée/vie pro, disparition des contraintes de circulation (temps de trajet, bouchons, plus de transport en commun). La plupart d’entre nous ont pu expérimenter une autre vie.

Le retour au travail, la gestion maladroite de la crise par certaines entreprises, l’évolution de la notion d’utilité du travail vont-il générer des frustrations et déclencher des envies de reconversions professionnelles?

 

Nous avons gouté à un autre rythme, une autre manière de communiquer et de travailler.

Fini le métro-boulot-dodo,  la tête dans le guidon.

Que l’on soit en chômage partiel ou en télétravail, quelle que soit la charge d’activité, notre rythme est diffèrent.

Pour beaucoup d’entre nous, c’est un retour vers un certain équilibre de temps et d’attention  entre notre sphère privée et notre monde professionnel. Pour certains c’est un moment de confinement au vert, comme le montre les réunions en visioconférence faites dans le jardin.

Fini les contraintes de transport!

 

Le temps  s’est dilaté nous permettant de prendre du recul et d’avoir une vision plus objective de  notre quotidien.

Les temps de pause et de changement (maladie longue, congé maternité, le confinement) sont  propices aux envie de reconversions.

Les recherches  Google  sur les mots-clés « reconversion professionnelle  » font un bon de 30% à la fin des vacances d’été et de plus  de 42 %  début janvier à  la sortie des fêtes.

 

La peur  (de la maladie et de la mort) qui s’est largement répandue nous recentre sur ce qui compte pour nous, amène à repenser nos priorités et notre équilibre.

Selon une étude menée par l’équipe de www.nouvelleviepro.fr sur 2083 actifs français, 22% des sondés songeaient à la reconversion professionnelle suite à des problèmes de santé (burn-out, maladie…) en 2019.

 

La vision de la valeur du travail a changé  et la notion d’utilité  a pris une place importante.

Des fonctions trop peu valorisées jusqu’à présent sont devenues des métiers héros : infirmière, caissier, agriculteur, éboueurs, pharmaciens, auxiliaires de vie, etc.

Le Covid-19 a rebeloté les cartes, en ce qui concerne la fierté et le sentiment d’utilité au travail.

D’autres ont pris conscience que si leur travail n’était pas fait, l’activité de leur entreprise avançait tant bien que mal.

La quête de sens était déjà un argument en croissance dans le souhait des reconversions professionnelles.

En 2019 déjà  64% de ceux qui se lançaient dans un projet de reconversion, le faisaient d’abord pour se sentir plus utile et de redonner du sens à leurs actions.

Qu’en sera-t-il après l’épisode COVID-19 ?

Crise sanitaire, crise écologique, crise sociale, crise agricole, comment se sentir utile vis-à-vis des défis actuels?

Quels jobs permettent de s’engager pour les causes qui nous tiennent à  cœur et  de prendre sa place à petite ou grande échelle dans ce monde ?

 

La reprise de l’activité sera t’elle un déclic vers la reconversion pour ceux qui l’envisagent ?

Le retour au travail peut exacerber cette impression de décalage avec un monde de fonctionnement qui n’a pas changé: hypocrisie, lutte de pouvoir, incohérences, processus lourds, inefficacité globale, performance au détriment de l’humain ou de la qualité, manque de sens, missions insignifiantes. Le retour en open-space sera-t-il bien vécu par tout le monde ?

La gestion de la reprise sera cruciale dans le lien qui unit le salarié à  son entreprise. Une “vision négative” de la gestion du confinement par leur entreprise était évoquée parmi les motivations au départ, selon une étude Hellowork menée début avril 2020  auprès de 1015 utilisateurs des sites (RégionJob, Cadreo, Jobijoba), salariés en poste à  la recherche d’un emploi.

 

Vers d’autres aspirations :

Dans la même mouvance de quête de sens, certains recherchent  un travail en lien direct avec leurs valeurs. C’est ce que propose le site www.fuyonsladefense.com , des offres de poste,  des témoignages de reconversions professionnelles, des conseils pour trouver un travail qui a du sens.

 

Un cran plus loin, la démarche de l’Ikigai permet à chacun de trouver la  conjonction entre ses passions, ses talents et les besoins perçus autour de soi. Là  se trouve l’activité qui offrira ce sentiment d’accomplissement et de lien au monde.

 

Choisissez un travail qui vous passionne et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.

Confucius

Vivre et travailler dans un cadre agréable est un des motifs de reconversiontravailleur nomade reconversion professionnelle.

Les travailleurs nomades choisissent de travailler ou bon leur semble dans le monde et leurs photos nous font rêver: lecture des mails sur leur smartphone sur une plage de Thaïlande, avec leur PC dans un café  branché d’Ubud, ville effervescente  de Bali, toujours avec leur PC dans un espace de co-working de San Francisco puis de Barcelone.

 

Etre son propre patron, devenir « libre » en travaillant en  freelance, apprendre  et  se challenger, ou évoluer, autant d’argument qui motivait déjà les reconversions professionnelles.

 

Ou bien choisir d’être un « slasher » qui cumule différentes  activités, pour exprimer ses multiples talents, ses envies  d’entreprendre, de créer de ne pas s’enfermer dans un seul rôle, un seul monde.

Exemple : Anaïs  professeur d’université/facilitatrice graphique/créatrice de bijoux.

 

50 % des métiers que nous connaissions pourraient avoir disparu dans les prochaines années.

De nouveaux défis arrivent avec l’intelligence artificielle, les Millenials.

 

Alors à nous de réinventer le travail, la place et le sens que nous souhaitons qu’il prenne dans notre vie.

5 mai 2020 0 Commentaire
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schema Ikigai
bien-être au travailBlog

L’Ikigai un outil puissant pour trouver sa voie

by Gaëlle B 2 mai 2020

Vous avez l’impression de ne pas être complètement épanoui(e) au travail ? Vous êtes parfois en quête de sens au niveau professionnel ?

L’Ikigai nous emmène sur le chemin d’une réflexion profonde sur notre raison d’être en  faisant voler en éclats la séparation classique entre ce qui relève du privé ( nos valeurs, talents personnels, rêves d’enfants, aspirations profondes) et la vie professionnelle.

Les points abordés dans cet article:

  • Qu’est-ce que l’Ikigai ?Ikigai trouver sa voie
  • Trouver sa voie avec l’Ikigai
  • Une démarche pour révéler et construire sa raison d’être
  • L’Ikigai et l’entreprise

 

Qu’est-ce que l’Ikigai ?

Choisissez un travail qui vous passionne et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. Confucius

Ce concept d’origine japonaise réunit la notion de iki (« vie » ou « être en vie ») et gai (« ce qui vaut la peine et a de la valeur »). L’Ikigai pourrait se traduire par « ce pour quoi la vie mérite d’être vécue ».

Dans la logique de l’Ikigai, il est question de se  connecter à nos propres forces, valeurs et aspirations en lien avec le monde qui nous entoure, pour trouver une activité  qui ait du sens pour nous et dans laquelle on s’épanouit vraiment.

 

Trouver sa voie grâce à l’Ikigai

schema Ikigai

Là où jusqu’alors nous pensions protéger notre équilibre en sacralisant la dichotomie vie privée/ vie professionnelle, l’Ikigai dépasse cette dualité pour se concentrer sur une raison d’être qui ne laisse de côté, ni les ambitions et besoins professionnels (reconnaissance, développement, salaire), ni nos valeurs personnelles, ce qui nous anime et notre façon d’être au monde.

L’Ikigai évolue au fil des âges, des situations, c’est un fil conducteur, une boussole pour trouver sa voie à chaque étape de la vie.

 

La démarche

Il s’agit de s’interroger avec sincérité sur les 4 éléments circulaires.

1-Ce que vous aimez faire :

Commencez par noter, les activités que vous aimez faire, toujours sans vous soucier si elles relèvent de  la sphère privée ou professionnelle.

Pensez aux activités dans lesquelles vous perdez la notion du temps, qui vous donnent de l’énergie, qui vous motivent et dans lesquelles vous trouvez du sens.

Ce que vous aimiez faire étant enfant

Dans son livre, « Trouver son Ikigai », Christie Vanbremeersch nous invite à nous  replonger dans nos rêves d’enfant. Quels étaient-ils ?  Notamment ce que nous n’avons pas poursuivi car jugés irréalistes, ou sans « débouchées professionnelles viable ».

Ces élans qui se sont manifestées très tôt et dont vos parents peuvent témoigner : inventer des histoires, inventer des règles du jeu,  créer des objets qui n’existent pas avec toute l’application et le soin dont vous étiez capable à votrouver sa voies 4 ans.

Il ne s’agit pas de les prendre tels quels, mais de voir si vous avez pu dérouler ce fil conducteur par la suite. Comment cela a-t-il été accompagné ou refréné par votre entourage (famille, école, etc.)? Qu’est-ce que cela évoque encore en vous ? des regrets, de l’énergie positive,  de l’indifférence ?

Pourriez-vous redonner à ce rêve d’enfant une place dans votre vie ? Imaginez et surtout ressentez ce que l’idée produit en vous.

 

La jalousie et la frustration comme indicateurs :

Pensez  aux dernières fois que vous avez éprouvé de la jalousie ou de la frustration, nous propose Christie Vanbremeersch.

Écrivez quel était le motif de jalousie ou la personne enviée. Il ne s’agit pas de se juger mais d’accepter ce sentiment  et de le dépasser pour voir quel est le désir non assouvi qui se cache derrière. Quel est l’élan d’envie que nous n’avons pas osé suivre, et que nous avons volontairement étouffé.

Une fois identifié, qu’est-ce que cet élan provoque en vous ? Voyez-vous comment lui faire une place, lui donner une nouvelle chance ?

Au passage il est intéressant d’identifier la peur qui a refréné cette envie.

 

Exemple de ce que vous aimez peut être faire : j’aime faire du surf, j’aime quand j’ai pu aider quelqu’un, j’aime l’informatique, j’aime voyager. C’est vrai je suis un peu jaloux de mes amis qui lancent leur autoentreprise. Je me dis qu’ils prennent vraiment trop de risque, mais j’avoue que leur vie professionnelle doit être passionnante.

 

2- Ce que vous savez faire, ce pour quoi vous êtes doué(e)

Vos compétences qu’elles soient exercées dans le domaine professionnel ou personnel (associations, loisirs, entourage familial ou amical), ce que vous savez, savez-faire, vos talents, là où vous êtes meilleur(e) que la moyenne ou carrément doué(e).

  • Les domaines ou vous êtes meilleur(e) que la moyenne
  • Ce pour quoi vous êtes reconnu(e).
  • Des coups durs ou vous avez su vous relever et apprendre.
  • Les choses positives que les autres disent ou ont dit de vous, vos parents, professeurs, collègues, clients, amis, etc.
  • Pour quoi font-ils appel à vous ?
  • Considérez toutes vos réalisations
  • Considérez aussi vos échecs et les apprentissages que vous avez su en tirer, sur lesquels vous avez capitalisé

Exemple : la comptabilité, classer, analyser, accompagner les petites entreprises dans leurs premiers pas en gestion, finance et comptabilité,  les réseaux sociaux, rédiger, écrire de la  fiction, la photo, organiser des vacances, notamment les vacances en groupes avec mes amis. Me relever après un coup dur, etc…

Celui qui ne connaît pas sa propre valeur est voué à l’échec.  Hazrat Ali-ul-Murtaza

 

3-Ce pour quoi vous pouvez être payé(e)

Pour quelle activité êtes-vous payé(e) aujourd’hui ?

Pour quel type d’activité avez-vous déjà été payé(e), auparavant ? ou pourriez-vous l’être ?

Il n’est pas encore temps de réfléchir à la rentabilité d’une idée.

Pour quelle activité souhaiteriez-vous être payé(e) ?

Pour ouvrir la réflexion : Si votre quotidien était empli de vos passions et d’énergie positive. Si tous les matins vous vous leviez avec un sentiment d’utilité, de motivation pour une activité qui a du sens pour vous et qui vous met en lien avec vos passions ce qui vous anime, vos valeurs et le monde,  de combien d’argent auriez-vous réellement besoin ?

Renversons la question, même si cela est absurde : Aujourd’hui, vous seriez prêt à payer combien pour avoir cette vie-là ?

Dans les interprétations que l’on trouve de l’Ikigai, cette troisième composante est abordée de manière rapide.

Il est intéressant de la voir comme un chemin de réflexion sur notre rapport/besoin d’argent, lié à :

  • notre besoin de se sentir à l’abri
  • notre peur d’en perdre, d’en manquer, de gaspiller
  • la valeur de l’argent dans la société : comme référence de réussite, comme levier de puissance, comme but pour certains, comme pilier de l’histoire familiale.

 

4- Ce dont le monde a besoin

C’est la partie qui élève toute la démarche.

D’après vous, de quoi le monde a-t-il besoin ? Comment pourriez-vous contribuer,  à petite ou grande échelle, à combler ses besoins pour rendre le monde meilleur ?

  • Quels sont les besoins dans votre entourage professionnel, personnel, géographique ?
  • Les publics avec lesquels vous êtes le plus à l’aise ?
  • Les besoin des publics avec lesquels vous êtes le plus en lien, vous touchent-ils ?
  • Quels sont les injustices, manques qui vous mettent en colère ?
  • Si vous étiez un super héros vous voudriez vous battre pour quoi, qui ?
  • Les souvenirs de vos belles actions envers autrui. Qu’aviez-vous fait ?
  • Ce qui vous révoltait étant enfant ? et ce que vous en gardez aujourd’hui ?

Exemples Ikigai donner au mondede ce qui amène au monde : lutter contre la précarité dans sa ville. Élever ses enfants du mieux possible, donner accès à la culture, donner les moyen à autrui de se développer par la formation, fabriquer et vendre des vêtements adaptés, proposer une écoute inconditionnelle, Etre en lien avec ceux qui souffrent de solitude, sensibiliser à des causes, soigner, soutenir. Permettre de se régaler, de communiquer, de s’amuser, de se réconcilier, de découvrir, etc

Ce quatrième cercle permet de se relier au monde, se sentir à la fois utile aux autres et humble. Il s’agit de faire sa part, comme dans l’histoire du Colibri. Chacun agit à sa mesure. L’important c’est d’agir.

Etre relié aux autres est une étape indispensable sur le chemin du bonheur.

Au centre, se trouve l’IKIGAI, la conjonction parfaite de la passion, du sentiment d’accomplissement, de l’excellence et du lien au monde.

 

Une démarche pour révéler et construire sa raison d’être en lien avec le monde

L’Ikigai est une démarche de construction et de connaissance de soi plutôt qu’une révélation.

Interrogez des personnes qui vous connaissent bien et ont un autre regard sur vous.

La grande question, à laquelle on cherche à répondre lorsqu’on travaille sur son Ikigaï, est

“Quelle activité peut me permettre d’exprimer mes talents, au service d’une mission qui me tient à coeur, et qui me permet de gagner assez d’argent pour vivre comme j’ai envie.”

Ce qui invite aussi à revoir personnellement certains ratios :

-besoin d’argent/besoin de sens.

-besoin de briller, besoin d’amener aux autres.

-considérer la place des autres dans notre propre quête du bonheur.

On ne peut pas être heureux sans les autres. L’Abbé Pierre

 

L’Ikigai est un levier humain dans l’entreprise

Le salarié est pris dans un objectif d’entreprise,  une mission de Groupe qui n’est pas forcément le sien. Comment se reconnaître, trouver sa place dans cette ambition pour ne pas se sentir en décalage, mais « embarqué » ?

Il est question de donner du sens, de permettre un équilibre,  un « être soi » au travail.

Cette démarche a le vent en poupe et les entreprises ont tout intérêt à s’interroger sur les moyens qu’elles offrent à leurs salariés pour avancer vers leur propre Ikigai, au sein de l’entreprise.

En voilà quelques bénéfices :

  • Fidéliser ses employés, ses talents, développer l’intrapreunariat.
  • Favoriser l’implication, la motivation : Il a été prouvé maintes fois que quelqu’un qui connait et estime la valeur et l’utilité de son travail, est davantage impliqué et peut influencer son entourage professionnel dans le même sens. Comme le montre le témoignage de ce fameux laveur de vitre d’un gratte-ciel aux états unis, qui, loin de trouver son emploi routinier et ingrat, exprimait la fierté de participer au bien-être de ceux qui travaillaient dans cette tour et leur offrir une belle vue et davantage de lumière.
  • L’employee advocacy. Il s’agit du mécanisme par lequel une entreprise rend ses salariés ambassadeurs de sa marque ou d’elle-même. Celui ou celle qui reconnait l’attention que lui porte son entreprise en tant que salarié(e) et en tant qu’individu sera naturellement enclin(e) à parler positivement de cette entreprise et  à la mettre en avant sur les réseaux sociaux par exemple.
  • Développer le bien-être et la qualité de vie au travail qui sont des leviers de motivation intrinsèques, mais préviennent aussi des absences et congés maladies.

Une réflexion utile à toutes les générations en entreprise

Des plus anciens jusqu’aux Millenials, se côtoient dans l’entreprise plusieurs générations et autant de manière de penser. Leurs attentes, freins et leviers de motivation sont différents.

L’Ikigai peut amener aux plus anciens une ouverture sur la transmission, leur permettre de se sentir pleinement utiles aux autres, en mettant à l’honneur leur savoir-faire, leur expérience, moins  valorisé qu’il y a quelques décennies.

Pour les générations « du milieu » qui collectionnent parfois les concepts de rupture avec leur travail : Burn-out, Brown-out, Bore –out, cette démarche de réflexion amène vers l’équilibre.

Les Millenials sont sans ancrage et recherchent  la rémunération, la flexibilité et le bien-être. Le schéma de l’Ikigai conforte leur besoin de qualité de vie au travail, de l’apport des valeurs personnelles dans leur activité et leur montre également tout l’intérêt de développer leur compétence, leur expérience et donc leur employabilité.

 

L’Ikigai est une démarche vers  la raison d’être de l’entreprise

Si l’on adapte, la démarche de l’Ikigai à l’entreprise elle-même, cela fait écho à la fameuse « raison d’être » que différentes entreprises françaises ont formulé l’an dernier.  Quelques mots pour humaniser l’entreprise et affirmer sa valeur sociétale : en quoi elle répond à ce dont le monde a besoin ?

Le client devient acteur principal du 4eme cercle de l’Ikigai, celui de droite. Il n’est plus seulement un ensemble de statistiques, il est humain on le rencontre, on le consulte pour élaborer et tester des produits des services, on le chouchoute.

L’espace de convergence des  4 cercles, correspondrait  alors au Graal, d’une entreprise prospère, dont les salariés mettraient avec enthousiasme toutes leurs compétences, leur motivation au service de la satisfaction parfaite du client.

Le mot de la fin…

L’Ikigai est un outil intéressant pour trouver sa voie,  à une époque ou les troubles de santé liés au travail sont  de plus en plus identifiés.

Dans cette  période de confinement  nous sommes amenés à expérimenter un équilibre diffèrent entre vie professionnelle et vie personnelle, à revoir nos priorités, peut-être même nos aspirations. C’est une excellente occasion de rentrer dans la démarche d’introspection  de l’Ikigai.

L’Ikigai n’est pas une révélation, mais une méthode de questionnement, un cheminement personnel que l’on peut mener avec l’aide d’un coach ou dérouler soi-même. Vous trouverez de nombreux livres sur le sujet. Voici quelques titres:

  • « Trouver son Ikigai » de  Christie Vanbremeersch , livre audio, Lizzie
  • « Ikigai, les secret des japonais pour une vie longue et heureuse »  de Hector Garcia et Francesc Miralles, Editions Pocket.

 

 

 

2 mai 2020 0 Commentaire
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Sois le changement que tu veux voir dans le monde

Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde - Ghandi -

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