[Mon book challenge] de l’été:
Lire 10 livres de développement personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:
« Kintsugi, l’art de la résilience » de Céline Santini
ma note 8/10
L’idée clé du livre : Affirmer son identité avec ses multiples facettes, ses failles, ses morceaux recollés nous rend uniques dans notre façon d’être au monde
Le Kintsugi est un art ancestral japonais qui consiste à réparer un objet en le magnifiant, par un processus long et minutieux. Ainsi l’objet retrouve une seconde vie ou ses fêlures sont mises en valeur. En art thérapie, le Kintsugi inspire une démarche de résilience ou l’on accepte ses traumatismes, ses difficultés pour repartir sous une nouvelle forme qui tire sa beauté de ses blessures également
Nos cicatrices physiques et mentales racontent qui nous sommes.
Le Kintsugi invite à apprécier l’imperfection et à sortir des modèles standardisés et lisses.
Burn-out et résilience 
« La résilience est la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit d’adversité » Boris Cyrulnik
Les burn-out ont grimpé en flèche ces dernières années, le livre de Céline Santini présente le Kintsugi dans sa dimension d’art-thérapie qui permet de se reconstruire après un coup dur de la vie: deuil, divorce, accident mais aussi burn-out .
La notion de résilience a été récemment mise en lumière en France par Boris Cyrulnik notamment. Aux États-Unis c’est un terme d’usage courant, qui reflète un état d’esprit optimiste. Quoi qu’il arrive, on pense qu’il y a toujours une happy end possible.
Cet état d’esprit optimiste ouvre aussi sur le droit à l’erreur, ainsi que le droit au pardon pour certaines fautes du moment qu’on les reconnait et que l’on s’en repent.
Comme le dit Boris Cyrulnik le malheur n’est jamais pur malheur, ni même le bonheur.
De l’adversité nous pouvons malgré tout sortir grandis, trouver quelques touches de positif dans les moments difficiles, telles ces œuvres uniques qui arborent avec fierté l’or et les cicatrices.
« Chaque blessure est une leçon, et chaque leçon nous rend meilleurs. » Georges RR Martin
La lenteur et le processus de transmutation sont les maitres-mots du Kintsugi
Ce que je trouve formidable dans l’art du Kintsugi, c’est cette mobilisation totale :
-physique : art manuel demandant une grande précision
-mentale : la créativité, le soin de bien suivre le processus, l’art d’attendre
-émotionnelle : juger aussi par son cœur quelle est la meilleure transformation pour que cet objet auquel on tient énormément parfois, raconte son histoire et démarre une seconde vie.
Voilà la force de l’art thérapie basé sur le Kintsugi : mobiliser toute son énergie, tout son être pour accepter, guérir et renaitre.
Le processus ne peut être que lent. Son but est de nous faire passer par les différentes étapes du deuil de quelqu’un ou de quelque chose: de l’acceptation de la situation jusqu’à la renaissance vers un autre soi.
Pour en savoir plus sur les étapes du Kintsugi, consulter l’article « Le Kintsugi et résilience: transformer nos blessures émotionnelles en forces »
Mon avis : Un excellent ouvrage qui explique en détail le processus de Kintsugi et une relecture en art thérapie.
Céline Santini nous fait voyager à travers différents exercices et méthodes de développement personnel. Ainsi nous pouvons sentir et définir quel est notre propre chemin de résilience. Un livre riche d’exemples personnels et à travers lequel on se sent accompagné.
Davantage d’info sur le Kintsugi:
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Video TEDx : Kintsugi, the art of broken