[Mon book challenge] de l’été:
Lire 10 livres de développement personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent apporter dans le cadre du travail?
Aujourd’hui :
Le bestseller « J’arrête de râler »
de Christine Lewicki
note 8/10
Le sujet du livre
Christine Lewicki, nous met face à un mal bien français : râler, se plaindre, critiquer. C’est impressionnant quand on y pense, le temps et l’énergie que l’on passe à râler !
En tant qu’adultes, nous devons répondre aux demandes et exigences de nombre de personnes : nos collègues, notre patron, nos parents, nos enfants, notre conjoint, la banque, l’école, etc. Nous manquons de temps pour prendre en compte nos propres besoins, donc nous finissons par râler.
Lorsque je râle, c’est que j’ai quelque chose à dire, qui me tient à cœur, mais je choisis la mauvaise stratégie pour l’exprimer.
L’impact est immédiat,
- c’est contreproductif : je n’obtiens pas ce dont j’ai besoin,
- j’agace mon entourage qui peut se sentir agressé,
- je véhicule de l’énergie négative autour de moi
- et je récolte éventuellement une étiquette de râleur(se)
L’auteur nous explique tout ce que nous avons à gagner à arrêter de râler et comment passer à l’action plutôt que de se plaindre : rentrer dans l’arène, activer sa brillance, sa confiance pour prendre en main ses besoins, ses désirs et se lancer dans l’action qui mène au succés, à l’épanouissement.
Ce que j’en retiens pour la vie professionnelle
Avant de vous livrer ce que j’en retiens, je commencerai par vous poser quelques questions :
-Pensez-vous râler autant au travail qu’à la maison ? Pourquoi ?
-Quel état d’esprit avez-vous envie de répandre autour de vous quand vous arrivez au travail ? Comment le faites-vous ?
Est-ce que râler est un réflexe machinal pour lier contact ? par exemple je me plains des bouchons à la machine à café, du temps qu’il fait en croisant une collègue, de restrictions budgétaires en réunion et de la politique à la cantine.
L’impact de la râlerie comme stratégie de communication
On a le droit de passer par toute la palette des états d’âme négatifs et c’est bien normal, d’être triste, déçu, agacé, etc et de l’exprimer, mais râler n’est pas la solution.
Se tourner vers l’assertivité et les stratégies de communication non violente est plus efficace.
Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui nous arrive, mais nous sommes responsables de ce que nous allons faire de nos états d’âme et de nos humeurs.
Le positif attire le positif
Nous attirons les personnes qui sont dans le même état d’esprit, la même énergie que nous. Aux États Unis ont dit que nous sommes la moyenne des 5 personnes qui nous entoure.
Nous avons donc tout intérêt a déployer des antennes tournées vers le positif, car nous influençons et nous sommes influencés petit à petit par notre entourage.
C’est l’histoire du verre à moitié plein. Si je suis dans un état d’esprit positif, j’aurai tendance à voir le côté positif des choses et donc à repérer des opportunités, à aller vers l’action à attirer des personnes dans la même énergie, et donc à me donner davantage de chances de réussir.
Cela rejoint aussi le pouvoir de l’intention. Christine Lewicki nous invite à nous poser la question : »Qu’est-ce que j’ai envie qu’il m’arrive de positif aujourd’hui, ou dans ma vie ? ».
Dans une philosophie hindoue on dit « Le prana va ou l’attention se porte » autrement dit, si vous concentrez votre attention vers votre rêve, votre but, vous l’investissez de votre intention et d’énergie positive et vous avez davantage de chances de l’atteindre que si vous vous focalisez sur l’échec.
Sortir de l’inaction et poser de actes
Râler nous maintien dans la passivité, voire la victimisation.
C’est facile de critiquer lorsqu’on ne fait rien. On ne s’expose pas, on reste dans sa zone de confort.
Pour passer à l’action, il faudra braver nos peurs et les limites que l’on se fixe parfois.
L’auteure donne des pistes très concrètes pour passer à l’action, ressentir nos envies, nos ambitions, ce qui nous appelle et oser s’y lancer.
Arrêter de râler c’est accepter l’imperfection, la sienne et celle des autres. Cette étape est indispensable pour passer à l’action.
Le défi des 21 jours
Il faut 21 jours de pratique pour intégrer définitivement une nouvelle habitude quotidienne.
Lorsque j’ai rencontré Christine Lewicki (nous participions toutes les deux à un stage de développement personnel) elle m’a donné un bracelet fluo ou était marqué « j’arrête de râler », à chaque fois que je râlais, je devais le changer de poignet. Le but était de le garder au même poignet 21 jours et le défi était gagné !
Disons qu’il m’a bien accompagné pendant tout l’été …
Aujourd’hui, ce défi est lancé dans plusieurs entreprises avec bienveillance et la volonté collective d’améliorer l’état d’esprit quotidien.
Une auteure inspirante
Christine Lewicki est française installée aux Etats-Unis , ancienne DRH, c’est une business woman solaire et impressionnante qui développe, autour de cette thématique des stages, du coaching, des groupes sur les réseaux sociaux et une série de livres, dont un spécifique « j’arrête de râler au travail ».
Sa raison d’être : « aider les gens ordinaires (comme elle) à révéler leurs talents pour se créer une vie {extra}ordinaire ! »
Petit bonus, 2 conférences inspirantes de Christine :
C’est un livre d’empowerment (un peu) à l’américaine, qui donne des ailes pour aller vers l’audace, la réussite et la réalisation de soi dans le domaine professionnel et personnel.
et vous l’avez vous lu? et qu’en avez vous pensé ? qu’avez vous mis en pratique?