Notre pays est dans une situation inédite. Notre quotidien est bouleversé et pour certains, les conséquences sont graves. Il y a de quoi angoisser.
Et si on décidait, malgré tout, de voir, dans la tourmente, un peu de lumière, afin de cultiver
L’OPTIMISME,
L’ESPÉRANCE
et l’esprit de SOLIDARITÉ .
- L’OPTIMISME c’est ce temps en famille que l’on s’accorde enfin : échanger, jouer, partager, jardiner, voir la vie quotidienne au jour le jour
- C’est le printemps qui arrive, le soleil qui brille et le ciel d’un bleu inégalé dans les agglomérations moins polluées, les oiseaux qui chantent et la vie qui renaît.
- L’ ESPÉRANCE c’est savoir qu’on a des ressources personnelles et collectives et que nous sommes capables de nous adapter quand le système doit être soudainement chamboulé. Cette remise en question ouvre des perspectives et la possibilité par exemple d’un vivre autrement pour sauvegarder la planète.
- L’Espérance c’est de voir se développer des solutions digitales qui nous rapprochent, nous relient, nous apprennent quand le contact physique n’est plus possible.
- Ce sont les flash mob le soir ou les personnes confinées chantent depuis leurs balcons et rendent hommage à ceux qui sont en première ligne.
- L’ESPRIT DE SOLIDARITÉ ce sont ces élans de générosité envers les plus fragiles et les plus isolés. Les collectifs et les systèmes d’entraide qui se forment : parents d’élèves, associations, livraisons de courses ente voisins.
- L’esprit de solidarité c’est de voir les professionnels de santé au front avec un courage héroïque, faire de leur mieux par humanité. C’est de voir les messages de soutien se multiplier.
- La solidarité c’est le corps enseignant qui doit réinventer l’école en quelques jours, les professeurs qui tentent de s’adapter, les parents qui reprennent parfois un rôle éducatif.
- Pour d’autres c’est d’accepter de calmer le jeu, de questionner le rythme effréné du quotidien. La performance n’est plus de mise durant un temps. Lâcher prise, accepter, c’est la seule alternative

L’impossibilité d’anticiper nous ramène enfin au présent.
Choisir l’optimisme malgré tout, développe notre faculté de résilience : cette capacité à reprendre le dessus quelques soient nos traumatismes du passé, que le psychiatre Boris Cyrulnik développé dans ses ouvrages.
L’optimisme est un nouveau muscle à entrainer :
Comment s’y prendre ?
Limiter les sources d’information négatives et alimenter son cerveau en informations positives
Comment vous sentez vous après le 20h, après un petit déjeuner devant BFM ? après avoir entendu plusieurs fois le dernier crime sordide ?
Avez-vous déjà remarqué que le négatif est contagieux et qu’on a du mal à le garder pour soi : Cet ami(e) ou proche qui vous parle directement de choses négatives ou de faits divers écouté aux infos.
Nous pouvons choisir certaines sources d’information de qualité et limiter leur écoute. Décider aussi de ne pas alimenter cette contagion du négatif, de l’angoisse autour de soi.
« Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées . Avec nos pensées nous bâtissons le monde »
Bouddha
Quelques idées pour muscler son optimisme et semer les graines du positif :
- Lister le soir les 2 ou 3 moments positifs de la journée. Des applications, comme Smylife, peuvent vous y aider de manière ludique et enregistrer la progression de votre perception de joie et de stress. C’est un excellent exercice pour entrainer les enfants à voir aussi ce qui s’est bien passé dans la journée.
- Se lever le matin en souhaitant une ou deux belles choses pour cette journée : réussir votre présentation devant le comité, rencontrer une personne intéressante, rire, avoir un coup de chance inattendu.
- Repérer votre négativité, l’admettre et essayer de tourner tout cela en positif ou le prendre avec humour quand cela est possible.
- Écouter, cultiver, répandre l’humour, toujours l’humour.
- Lire « la sérénité de l’instant présent « Thich Nhat Hanh
Restons optimistes. Avoir confiance en soi, en nous, c’est avoir conscience que l’on saura rebondir quoi qu’il arrive. La confiance en la vie permet le lâcher prise. Beaucoup de choses ne dépendant pas de nous et nous saurons nous adapter.