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2020 : sens et résilience pour « Vivre » dans un monde imprévisible

by Gaëlle B 11 novembre 2020

« Vivre ! »

Dans un monde imprévisibleVivre dans un monde imprevisible de Frederic LEnoir

De Frederic Lenoir.

Cet ouvrage a vu le jour en 2020 en pleine crise sanitaire. Effectivement nous sommes dans un monde imprévisible ! plus que jamais.

Qui aurait cru il y a un an que nous vivrions ainsi aujourd’hui ?

La fameuse résilience

Frederic Lenoir nous encourage à  la résilience,  qui aide à vivre dans des temps difficiles. Il trouve les mots justes pour ouvrir notre champ de vision et nos possibilités. Ne restons pas passifs et spectateurs de ce qui se joue.

L’important est de développer la joie, malgré l’adversité.

Pourquoi ne pas faire de cette crise une opportunité pour changer de regard et mieux nous relier aux autres ?

J’aime beaucoup la phrase de Carl Gustav Jung:

« Les crises, les bouleversements, la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. »

Trois étapes surgissent après un traumatisme :

  1. La résistance,
  2. L’adaptation
  3. La croissance.

Elles sont naturelles, inévitables. Nous devons veiller simplement à ne pas stagner mais suivre cette progression vers le mieux-être.

En effet, pour avancer, il est nécessaire de regarder la réalité en face. Si l’on n’accepte pas ce qui est, la souffrance s’installe. C’est ce que développe avec beaucoup d’humanité Sarah Serievic dans son livre à travers les récits d’accompagnements par le Théâtre authentique.

La capacité de résilience est liée aux schémas d’attachements enregistrés depuis notre tendre enfance. Avoir été aimé, enfant, ne serait-ce que par une personne, nous dote de cette capacité.

 

Donner du sens à notre vie

Hâte-toi de bien vivre et songe que  chaque jour est à  lui seul une vie. Sénèque

Pour Frederic Lenoir, il vaut mieux « donner du sens à notre vie », plutôt que « chercher le sens de la vie ». C’est à dire trouver maintenant des raisons de vivre, même s’il s’agit de répondre temporairement à « Pourquoi ai-je envie de me lever le matin ».

Celui qui a un « Pourquoi » (sens de la vie) peut vivre avec n’importe quel « Comment ».

 

La pandémie actuelle a érigé comme valeur suprême la santé. André Comte-Sponville parle de « Pan-médicalisme ». Or, n’oublions pas que la vie vaut parce qu’elle à une certaine durée. Notre finitude nous invite à vivre pleinement chaque instant.

Et si cette proximité avec la mort nous incitait à vivre plutôt qu’à focaliser sur la peur de mourir ?

Frederic Lenoir conclut sur des paroles aussi simples qu’éclairantes d’Epictète.

« Ce  qui tourmente les Hommes,  ce n’est pas la réalité,  mais les jugements qu’ils portent sur elle ».

 

11 novembre 2020 0 Commentaire
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« Rompre avec nos rôles » dans le cadre pro ça donne quoi?

by Gaëlle B 17 septembre 2020
[Mon book challenge] de l’été:
lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Et voici le dernier de cette série de 10 livres éclairants tant pour le domaine professionnel que personnel! :

« Rompre avec nos rôles, éloge d’être soi » de Sarah Serievic

Rompre avec nos rôles

J’ai suivi le stage de Théatre authentique d’une semaine « rompre avec nos rôles » de Sarah en août dernier et je tenais à inclure ce livre dans ma série challenge de l’été.

Ce stage de psychodrame est époustouflant de beauté et d’humanité. J’y ai beaucoup appris et vécu des moments forts. Depuis, je lis ce livre avec attention et j’ai grand plaisir à retrouver les mots de Sarah et toute la richesse de son expérience.

Pas facile pour autant de tirer des enseignements applicables au domaine professionnel, tellement le travail et les prises de conscience se jouent en profondeur dans l’essence même de notre Être.

Pour cela je vais repartir d’un échange avec Sarah sur la question suivante :

 

Pourquoi rompre avec nos rôles ?

En arrivant à ce stage j’avais en tête l’idée que  « jouer un rôle »  dans la vie sonRompre avec nos rôlesnait faux. Cela voulait dire pour moi, passer outre ma sincérité, mon authenticité pour correspondre à un modèle, être telle que je suis attendue.

En même temps cela présente une dimension libératrice : une distance de soi à l’autre posée par cet intermédiaire du rôle, une liberté d’en changer tel un caméléon, pour se raconter, se rêver autre ou s’esquiver pourquoi pas.

J’ai abordé le sujet dans un précédent article « N’endossez pas un rôle, sublimez-le »

Jouer un rôle frôle dangereusement l’imposture !

Je demandais donc à Sarah s’il fallait rompre avec nos rôles ou tenter de les interpréter de notre mieux tel que le dit le philosophe stoïcien Epictète.

Souviens-toi que tu es un acteur qui joue un rôle dans une pièce qui est telle que la veut le poète dramatique, un rôle bref s’il veut que ce rôle soit bref, long s’il veut qu’il soit long. S’il veut que tu joues le rôle d’un mendiant, veille à jouer ce rôle avec talent ; ou un boiteux, ou un magistrat, ou un homme ordinaire. »

La réponse que Sarah me fit et les échanges suivants m’éclairèrent:

Le rôle n’est pas mauvais en soi. Nous n’avons pas qu’un rôle, mais plusieurs : mère, épouse, artiste, petite sœur cadette de quatre filles, bénévole engagé contre l’injustice, etc.

Il faut savoir en sortir, passer de l’un à l’autre, avec une règle et une seule: Etre dans le bon rôle au moment présent.

Pour cela, il ne faut jamais rester enfermé(e)  dans un rôle.

Nous sommes bien plus que nos échecs et nos réussites. en nous identifiant à nos rôles, nous négligeons qui nous sommes

Sarah Serievic

 

Ne jamais s’enfermer dans un rôle.

Notre panoplie de rôles est une grande armoire de déguisements. Certains d’entre eux sont là depuis l’enfance :

Stéphane a la panoplie du super-héros, ainé d’une famille de quatre enfants élevés par une mère seule,  il a dû compenser. Endossé depuis l’enfance, ce costume ne le quitte plus. Dans le cadre professionnel il est ultra performant et fortement sollicité. Demander de l’aide lui est difficile, il doit y arriver par lui –même.

Il a tendance à cacher les problèmes plutôt que d’avertir et le jour où la charge est trop lourde, le burn-out n’est pas loin.

Émilie qui avait  besoin d’attirer l’attention du parent peu présent s’est adaptée et a endossé dès le plus jeune âge le rôle d’ « enfant parfait qui cherche à faire toujours mieux ». Son niveau d’exigence envers elle-même est extrêmement élevé. Travailleuse et disciplinée, elle ne dit jamais non, afin de ne pas décevoir.

De ce fait la reconnaissance de son supérieur conditionne fortement son sentiment de confiance et son équilibre affectif.

Voilà des rôles avec lesquels on pourrait rompre, en douceur, pour notre bien.

Si nous ne nous définissons pas les autres le feront pour nous

Sarah Serievic

 

Comment éviter de s’enfermer ou se laisser enfermer dans nos rôles

Ne pas s’enfermer, c’est découvrir peu à peu, et d’un regard bienveillant, ce rôle que nous prenons inconsciemment dès l’enfance,  afin de nous adapter.

C’est aussi repérer les comportements ou archétypes associés à un rôle et qui viennent régulièrement visiter les autres rôles. Est-ce une partie authentique et consciente de notre vraie nature qui s’exprime ou une « déformation professionnelle » ou « déformation » liée à un de ces rôle ?

Ne pas s’enfermer, c’est surtout habiter ces rôles de manière consciente afin de rester connecté à soi, à sa vraie nature. Voilà ce qui fait le caractère unique de notre interprétation.

Finalement, c’est savoir se défaire des rôles et s’accorder un moment où l’on n’a de rôle pour personne, simplement un moment de soi à soi.

Lien vers le site de Sarah Serievic

 


A bientôt pour une nouvelles série  de livres, de citation ou autre!

retrouvez les précédents:

1- J’arrête de râler

2-La clé de votre énergie

3-Kintsugi, l’art de la résilience

4- Les mots sont des fenêtres (communication non-violente)

5-comment se faire des amis

6-Tous enthousiastes

8-La semaine de 4 heures

9-Trois amis en quête de sagesse

10-Rompre avec nos rôles

 

17 septembre 2020 0 Commentaire
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3 amis en quête de sagesse
bien-être au travailBlogPenser

« Trois amis en quête de sagesse » dans le cadre pro ça donne quoi?

by Gaëlle B 16 août 2020

Livre de Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard.

Un moine bouddhiste, un philosophe et un psychiatre rêvaient d’écrire un livre d’ensemble, pour être utiles, pour apporter des réponses aux questions que tout être humain se pose sur la conduite de son existence.

Comment vivre avec les autres ? Comment développer notre capacité au bonheur et à l’altruisme ? Comment diminuer le mal-être Comment devenir plus libre ?…

Sur chaque thème, l’égo, les émotions, la simplicité, l’écoute, entre autres,  ils racontent leurs expériences, leurs efforts et les leçons apprises en chemin et nous proposent des conseils. Leurs approches se complètent à merveille. Un livre simple mais dense de sens et d’apprentissage.

Et dans la vie professionnelle:

Les auteurs insistent sur le fait de pratiquer ces conseils au quotidien, pas besoin de grande réflexion sur le sens de la vie, ni d’actes héroïques, mais simplement des actes à notre mesure, jour après jour pour essayer d’être meilleur avec soi et avec les autres.

 

L’ego et l’estime de soi :

Les 3 co-auteurs partagent leur définition de l’ego, versus l’estime de soi, l’amour propre, le mental.

Christophe André (le philosophe) nous parle d’une étude clinique qui montre les bénéfices d’un esprit d’appartenance et de fraternité avec les autres, pour construire une bonne estime de soi. Cela ne  dévalorise pas mais  sécurise, apaise. Au contraire, le désir de dominance, de sortir du lot est insécurisant et épuisant.

On voit tout de suite le parallèle avec le monde de l’entreprise, ou savoir se démarquer est recherché et attendu. Il y a une part de marketing de soi dans le jeu des promotions et des prises de responsabilités. Il s’agit d’être conscient de la fatigue et du stress que ce système génère en nous afin de réguler et nous mettre nos propres garde-fous.

Cela signifie aussi que les organisations horizontales permettent aux salariés d’être plus épanouis que les organisations basées sur une verticalité de  la hiérarchie.

Les sujets narcissiques qui ont ces obsessions de domination, de reconnaissance, de soumission de la part d’autrui sont des gens extrêmement insécurisés, avec des niveaux élevés de stress d’anxiété de tensions. Christophe André.

On ne se débarrasse pas de l’ego (le mental), il faut juste s’assurer qu’il en soit pas trop polluant pour les autres et pour soi.

Les auteurs rejoignent et citent les ouvrages d’Eckart Tolle que je trouve excellents. Celui-ci explique que l’égo est source de souffrance et que celui-ci a besoin pour exister, de ruminer le passé et d’anticiper l’avenir. L’égo est un imposteur qui ne survit pas à la lumière du présent. Soyons dans l’instant présent, dans l’écoute dans l’action ici et maintenant et il cessera de nous nuire.

Alexandre Jollien propose de commencer la journée avec un bilan météo interne « tiens aujourd’hui mon petit moi s’agite, ça ne va pas très bien, …». Nous pouvons donc accepter puis adapter la journée et faire preuve de vigilance.

Les autres thématiques:

Elles sont autour de l’authenticité, la simplicité, l’écoute, la cohérence, l’altruisme. Autant de valeurs que l’on prône  ces temps-ci en entreprise. Arriver à les appliquer est autre chose. Ce livre nous donne l’envie et le pourquoi. A nous d’inventer le comment.

16 août 2020 0 Commentaire
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bien-être au travailBlogPenser

« La semaine de 4h » de Tim Ferriss

by Gaëlle B 13 août 2020

[Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« La semaine de 4 heures » de Timothy Ferriss

Si ce livre ne contenait qu’un seul mot ce serait : Audace

Sa promesse: Échappez au métro-boulot-dodo et vivez la vie de vos rêves!

 

Parti d’une démarche audacieuse, l’auteur partage sa vision ses expériences et nous entraine sur son chemin. Cet entrepreneur, investisseur, auteur, blogueur et conférencier prône l’entrepreneuriat  et le travail nomade comme art de vivre.

Quel style de vie voulez vous vraiment avoir ? Gagner de l’argent n’est pas une fin en soi. Attendre la retraite pour avoir enfin le temps de vivre n’est pas le bon choix.

L’auteur invite à trouver, dès maintenant, le bon équilibre entre gagner de l’argent et disposer de son temps, quitte à changer de vie.  Il y ajoute quelques options intéressantes comme se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise, travailler à distance depuis n’importe quel pays, destination ou plage de rêve, devenir expert d’un domaine en 3 semaines.

Trouvez vos priorités et vous trouverez votre style de vie.  Tim ferriss

 

L’auteur me parait jeune (à l’époque ou il a écrit le livre), bourré d’ambition, d’audace. Il n’aime pas l’autorité et le monde de l’entreprise,  et souhaite travailler comme il veut, quand il veut et d’où il veut, et …pas beaucoup. En ce sens l’écriture de son livre est une réussite. Et je partage l’enthousiasme de ses millions de lecteurs.teletravail

Attention toutefois, tout le monde ne rêve pas de monter sa boîte, de travailler en mode nomade et de claquer la porte de l’entreprise dont il est salarié.

Ce livre a plus de 10 ans, mais il présente une manière de penser le business et sa vie, que l’on ne retrouve pas ailleurs.

Tim Ferriss y livre ses théories et astuces. Depuis il a publié de nombreux ouvrages, dont certains livrent les secrets et conseils de personnalités à succès.

Pour en savoir plus sur Tim Ferris, voici son blog.

 

Ce qu’on en retient pour la vie pro:

  • Si vous avez toujours eu envie de monter votre entreprise, de miser sur des opportunités, de trouver le bon filon, ce livre vous boostera!  Tim Ferriss prône l’entrepreneuriat comme nouvel art de vivre.
  • Si vous êtes bien dans un job salarié, cette lecture vous permettra de remettre vos envies au centre et vous interroger sur  » le pour quoi » je travaille ? L’énergie de l’auteur est communicative et donne envie de reprendre l’ascendant sur son plan de carrière, et au delà, sur son projet de vie.

Il aborde aussi de manière très percutante la gestion du temps avec des pratiques radicales comme la diète d’informations, la réduction drastique des mails et réunions. Ses illustrations appliquées de la loi de Pareto et la loi de Parkinson sont très intéressantes. Il démontre qu’être occupé  en permanence n’est qu’une façon d’éviter ces tâches désagréables mais cruciales auxquelles nous devrions nous atteler.

Le manque de temps n’est rien d’autre qu’un manque de priorités. Tim Ferriss

Il aborde aussi la notion de délégation, car son modèle est basé sur la sous traitance des tâches.

Les problèmes disparaissent dès lors que vous n’êtes plus là à jouer les goulots d’étranglement et que vous confiez le pouvoir à d’autres. Tim Ferriss

 

Des défis sont proposés tout au long de la lecture dans le but de cultiver votre audace. J’ai un penchant particulier pour celui qui consiste à s’allonger par terre dans un lieu public: une gare, un café, une grande surface!

 

13 août 2020 0 Commentaire
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bien-être au travailBlogPenser

« Tous enthousiastes! » d’André Stern, dans le cadre professionnel ça donne quoi?

by Gaëlle B 9 août 2020

Chez [Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« Tous enthousiastes » de André Stern

L’idée principale du livre

Enthousiasme vient du grec « en theos » qui signifie « Dieu intérieur ». Être habité par quelque chose qui nous dépasse, ne serait-ce qu’un court moment, voilà ce qu’est l’enthousiasme.

Chez le jeune enfant, l’enthousiasme est primordial, c’est lui qui le pousse à la découverte du monde, à apprendre par lui-même, par le jeu, les répétitions sans tenir compte de l’échec.

L’enthousiasme est une source puissante de dépassement de soi.

L’enthousiasme est ce qui nous permet de nous relier au génie qui est en nous. André Stern

Malheureusement, le système éducatif classique ensuite sépare nettement le jeu et l’apprentissage.trouver sa voie

Les temps qui y sont consacrés sont distincts et bornés et l’importance qui y est accordée aussi. La hiérarchie entre les métiers et les activités a également rendu l’enthousiasme pour un sujet, une matière plus « appréciable »  que pour une autre. C’est notre enthousiasme qui en fait alors les frais.

L’auteur utilise l’image d’un couvercle, que l’on vient poser par conformisme social sur notre enthousiasme en grandissant.

 

L’homme meurt une première fois à l’âge où il perd l’enthousiasme. Honoré de Balzac

Mais l’enthousiasme ne s’éteint pas pour autant, à nous de le retrouver et de le cultiver, d’en faire notre source de progression, de joie

L’enthousiasme est contagieux

L’enthousiasme dans le cadre professionnel

  • La formation en entreprise:

Après cette lecture, développer le jeu et l’émotion dans la formation en entreprise, me parait encore plus pertinent (j’en était déjà convaincue) : Serious games, quiz, expérientiel pour ce qui est des softskills, et l’utilisation d’applications comme Klaxoon, Kahoot, Msurvey.

André Stern nous démontre le lien direct entre enthousiasme et compétence. Cela m’a fait penser à un autre point de vue sur le concept de l’Ikigai ou l’on investirait pleinement le cercle du « ce que j’aime faire » on s’y adonne entièrement  afin de venir par la même occasion renforcer le cercle du « ce pour quoi je suis doué ». Le reste se mettrait en place naturellement.

L’idéal est bien entendu que le souhait et le projet de formation vienne du salarié. Sinon quel enthousiasme?

  • Se questionner sur l’enthousiasme: enthousiasme au travail

Comment susciter l’enthousiasme de ses collaborateurs sur un projet ? Quelle dimension de jeu, de challenge pourrait susciter l’enthousiasme ? Sans infantiliser nos collaborateurs bien entendu. Comment permettre à leurs zones d’excellences de s’exprimer même si elles paraissent loin de leur activité actuelle.

  • Cultiver l’enthousiasme au quotidien, chez nous et chez les autres:

Attention aux « il faut », « je dois » et autres verbes qui font fuir notre enthousiasme.

Pour alimenter la flamme de notre enthousiasme, accordons nous et accordons aux autres le droit à l’erreur.

 

Pour conclure sur cette lecture

Dès la première page, nous suivons les traces d’André Stern qui tient la main de son enfant. Nous le suivons page après page sur un rythme doux et explorons des témoignages, des pensées souvent en lien avec l’enfance et l’éducation.

Les récits laissent éclore naturellement cette conviction que chacun de nous possède une force intérieure, une source formidable qu’est l’enthousiasme.

Enthousiasme : ce feu qui brûle dans la maison de l’âme, et par lequel chacun de nous deviens source.  J-F Bernardini chanteur du groupe Corse « I Muvrini »

 

Pour conclure, je rajouterais : ne lâchons jamais la main de l’enfant qui est en nous.

Plus d’info sur le livre sur la page d’André Stern

 

9 août 2020 0 Commentaire
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Communication non violente
bien-être au travailBlogPenser

LA COMMUNICATION NON VIOLENTE et dans le cadre professionnel ça donne quoi?

by Gaëlle B 4 août 2020

[Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« Les mots sont des fenêtres » de M.B Rosenberg           

 ma note 10/10 !

 

Voilà un livre formidable ! En le lisant je comprends cette petite lueur d’espoir au fond des yeux de ceux qui parlent de de la CNV (communication non violente).

Oui, si chacun pouvait lire et tenter d’appliquer les principes et techniques de la CNV, le monde s’en trouverait changé pour le meilleur.

Un livre qui traite de comment faire avec nos besoins nos émotions et ceux des autres. Enfin ! Tout s’éclaire.

Les préfaces de Deepak Chopra et du petit-fils de Gandhi donnent le ton.

 

La technique de base

S’exprimer en communication non violente réponse que 4 composantes :

  1. L’observation : les faits rien que les faits
  2. Les sentiments : ce que cela provoque en moi. Comment je me sens
  3. Les besoins : Faire l’effort de cerner le besoin en moi qui est en souffrance.
  4. Une demande : exprimée de manière simple en tournure positive et ouverte, ce n’est pas un ordre.

Imaginons par exemple une situation professionnelle ou un collaborateur remet un travail qui est jugé non conforme par son responsable. Le collaborateur n’ose rien dire alors que pour lui, les consignes n’étaient pas claires dès le départ.

En communication non violente, le collaborateur pourrait s’exprimer ainsi:

« Tu me dis que le dossier que je viens de rendre ne correspond pas aux attentes [= observation], je me sens fortement découragé car je pensais avoir compris la demande et fourni un dossier excellent [= sentiment] J’ai à cœur de bien faire mon travail et j’aime bien avoir de la reconnaissance sur la qualité du travail que je fournis [besoin]. J’aimerais qu’on trouve un moyen de bien clarifier les attentes, que dirais-tu de les rédiger ensemble à l’écrit  et de faire un point d’avancée chaque semaine ? [demande] »

Les enseignements du livre qui m’ont le plus marqué :

Chacun doit porter la responsabilité de ses émotions et sentiments, pour cela il faut savoir distinguer la cause du facteur déclenchant de l’émotion.

Le comportement de l’autre peut être le facteur déclenchant, mais il n’est pas la cause de ma colère, ma tristesse, etc. mes émotions naissent de mes besoins qui ne sont pas comblés. Je dois en porter la responsabilité.

Voir toute critique opposition ou jugement comme l’expression d’un besoin de l’autre. Essayons d’écouter le besoin de notre interlocuteur derrière ses mots plutôt que ce qu’il pense de nous.

 

En finir avec l’auto-culpabilisation :

Si nous nous surprenons à avoir des jugements négatifs envers nous-même, c’est que nous n’avons pas agi en accord avec nos besoins. C’est bien ce message là que nous devons capter.

  • quels sont ces besoins que je n’ai pas su combler ?
  • comment je me sens ? quels sont les sentiments que j’éprouve ?
  • quelles pistes ou tactique pourraient me permettre de satisfaire ces besoins ?

Pour se libérer et apprendre, nous devons embrasser les deux parties de nous : celle qui a commis l’acte ou eu la  pensée que nous réprouvons et celle qui regrette

 

Un exercice pour en finir avec les « je dois » et « il faut »émotions et communication non violente

Lister les actions de votre vie, que vous ne vivez pas comme un jeu et pour lesquelles vous avez l’impression de ne pas avoir le choix.

Réécrivez ces actes avec « Je choisis de …, parce que je veux… [valeur ou besoin à combler] »

Ou bien choisir d’arrêter ces actions qui ne correspondent pas à nos valeurs et notre besoin et d’en assumer les conséquences, la phrase devient donc « Je choisi d’arrêter de …, parce que cela ne correspond pas à [valeur ou besoin]. »

Exemple : je dois rentrer ces données dans le système d’information  tous les matins et je perds  du temps !

Devient : « je choisis de me bloquer un créneau tous les matins pour rentrer calmement mes données dans le SI, parce que je veux que mon entreprise reste en tête en terme de satisfaction client et ces donnes transmises en temps et en heure y contribuent. »

Ou bien « parce que ce que cela permet à mes collègues du service RH de pouvoir faire leur travail. L’intégrité ou la solidarité sont des valeurs importantes pour moi, et je souhaite contribuer à ce que mes collègues puissent faire le travail dans de bonnes conditions ».

C’est simplement un autre manière de voir les choses, me direz-vous ?

Oui. Cet exercice permet de redonner du sens à nos propres actes en faisant des choix conscients au service de nos valeurs et de nos besoins.

 

La communication non violente base d’un bon feedback positif

Voila comment exprimer pleinement sa gratitude en CNV, plutôt que d’un compliment qui est un simple jugement d’autrui, aussi positif soit-il.

  1. Décrire les actes pour lequel on remercie
  2. Dire les besoins que ces actes ont satisfait chez nous
  3. Exprimer le sentiment  de plaisir né de la satisfaction de ces besoins

Dans le domaine professionnel cela pourrait être :

« Je te remercie, car quand tu es intervenu en réunion d’équipe pour donner ton expérience de travail avec l’équipe de production, je me suis sentie vraiment soulagée, car j’ai besoin de soutien pour faire comprendre tout l’intérêt de travailler avec cette équipe alors que personne ne souhaite le faire. »

 

Le livre donne des exemples percutants d’application dans la vie personnelle et familialle et des actes de médiations qui paraissaient perdus d’avance et que l’auteur a mené avec succès, grâce à ses qualités d’écoute et d’empathie.

Les principes sont éclairants, même si la mise en œuvre demande du travail. Cela vaut la peine d’essayer.

A mettre entre toutes les mains !

4 août 2020 0 Commentaire
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se liberer des pressions
BlogPenser

Démasquez les pressions extérieures

by Gaëlle B 29 mars 2020

On pourrait se contenter de continuer à courir. Comme un acrobate sur une boule qui tourne, nous sommes entrainés par un grand nombre de forces qui nous dépassent.

Des pressions qui nous viennent de la société, des médias, de la famille, de notre milieu veulent nous façonner.


Certaines nous ont aidé à grandir :

L’importance du travail, de l’effort, les règles de politesse et de respect. Ne pas parler à des inconnus. Être aimable, etc.

Pour autant, il n’est pas interdit de les questionner. Certaines s’avèrent devenir des messages limitants, parfois.

D’autres types de pressions plus sournoises, nous disent ce qu’il est acceptable de faire, ou d’être.

Grand(e), blond(e), une belle voiture pour les hommes, une taille 36-38 pour les femmes, un smartphone dernier cri,dans tous les cas. Être en vacances ou dans des paysages magnifiques  avec une famille formidable 360 jours par an (n’est-ce pas Facebook ou Instagram ?)

Nous ne sommes pas tout cela. Doit-on le regretter ?

Nous savons identifier ces pressions, qui viennent de la société de consommation et des réseaux sociaux, par exemple.


D’autres pressions sont intégrées dans nos comportements

pressions exterieures

La partie immergée de l’iceberg est bien plus grande et pernicieuse : ce sont toutes les pressions que nous avons intégré à notre insu et qui font partie de nous jusqu’à guider nos comportements et pensées.

–LES RÉSEAUX SOCIAUX : sans même le vouloir ni voir passer l’ordre de mon cerveau à mon index, je suis déjà en train de scroller sur Facebook, Twitter, ou autre. Cela devient un réflexe, et on perd cette demi-seconde de conscience qui permettrait au libre arbitre d’intervenir et de dire. « Attends, tu as vraiment besoin d‘y aller là ? »

–LA CHARGE MENTALE : des listes de choses à faire, plein la tête ; et dans les yeux un scanner de tout ce qu’il y a devant moi, à faire, ranger, régler, dire. La charge mentale est le tourbillon qui m’aspire et ne me permet jamais de toucher terre. Petit indice, cette notion est souvent écrite au féminin…

–ETRE JOIGNABLE : mails, SMS, WhatsApp, Skype, Messenger, Facetime, qu’importe ! Être joignable ou mourir.

–Y A PAS MIEUX AILLEURS ? fringues, potes, job, soirée, partenaire,  jamais sûr(e) que ça va suffire.

–L’ANGOISSE ENIVRANTE DE L’INFO : attaques terroristes, corona-virus, avoir l’info en direct, la vivre,  devant l’écran, avoir le dernier scoop avec l’info en continue. Pour beaucoup de monde, plus l’info est angoissante plus on est scotché à l’écran.

L’information est nécessaire à une certaine dose. Cette pression de sur-information, n’est-elle pas dangereuse par l’angoisse et le sentiment d’insécurité qu’elle produit, et la dépendance à ces états. Nous l’avons vu dernièrement, l’angoisse entraine parfois des gestes déplorables.

Nous acceptons inconsciemment ces pressions, car elles se glissent dans nos failles personnelles. Manque de confiance en nous, volonté de tout maitriser, désir de reconnaissance autant de brèches exploitées.

Se reconnecter à son libre-arbitre

Arrêtons-nous un moment, et partons à la recherche de notre libre-arbitre ou ce qu’il en reste.

Essayons d’élargir le champs de vision sur ce qui est en train de se passer ou sur les problèmes auxquels nous nous heurtons.

Comment ?

  • En discutant avec un(e) ami(e) car verbaliser nos sentiments, émotions et problématiques est une première prise de conscience et le point de vue de l’Autre peut ouvrir des portes.
  • En se posant quelques questions de défocalisation :

-est ce important ? est-ce prioritaire ?

-est-ce grave ? et alors ?

-et si je n’avais plus que 1 mois à vivre, j’en penserais quoi ?

-et que dirai-je en me retournant sur ma vie quand j’aurai 80 ans ?

-que dirait X (une personne ou un personnage que j’admire)

-est ce que cela me ressemble ? me caractérise ?

  • Au revient au concret et au présent : à ce qui nous entoure et qu’on peut toucher, sentir, ici et maintenant, ne serait-ce qu’un instant.

On s’évade, un moment. Des vacances, un week-end à deux, ou entre amis, un bain moussant et un livre, un ciné, un moment de sport et de défoulement

Et vous, comment revenez-vous à l’essentiel, à vous?

29 mars 2020 1 Commentaire
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