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Articles sur la thématique « prendre sa place ». Revenir à soi, ce qui est important pour nous, et que l’on a à offrir au monde en s’impliquant dans son écosysteme

BlogPenser

« Rompre avec nos rôles » dans le cadre pro ça donne quoi?

by Gaëlle B 17 septembre 2020
[Mon book challenge] de l’été:
lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Et voici le dernier de cette série de 10 livres éclairants tant pour le domaine professionnel que personnel! :

« Rompre avec nos rôles, éloge d’être soi » de Sarah Serievic

Rompre avec nos rôles

J’ai suivi le stage de Théatre authentique d’une semaine « rompre avec nos rôles » de Sarah en août dernier et je tenais à inclure ce livre dans ma série challenge de l’été.

Ce stage de psychodrame est époustouflant de beauté et d’humanité. J’y ai beaucoup appris et vécu des moments forts. Depuis, je lis ce livre avec attention et j’ai grand plaisir à retrouver les mots de Sarah et toute la richesse de son expérience.

Pas facile pour autant de tirer des enseignements applicables au domaine professionnel, tellement le travail et les prises de conscience se jouent en profondeur dans l’essence même de notre Être.

Pour cela je vais repartir d’un échange avec Sarah sur la question suivante :

 

Pourquoi rompre avec nos rôles ?

En arrivant à ce stage j’avais en tête l’idée que  « jouer un rôle »  dans la vie sonRompre avec nos rôlesnait faux. Cela voulait dire pour moi, passer outre ma sincérité, mon authenticité pour correspondre à un modèle, être telle que je suis attendue.

En même temps cela présente une dimension libératrice : une distance de soi à l’autre posée par cet intermédiaire du rôle, une liberté d’en changer tel un caméléon, pour se raconter, se rêver autre ou s’esquiver pourquoi pas.

J’ai abordé le sujet dans un précédent article « N’endossez pas un rôle, sublimez-le »

Jouer un rôle frôle dangereusement l’imposture !

Je demandais donc à Sarah s’il fallait rompre avec nos rôles ou tenter de les interpréter de notre mieux tel que le dit le philosophe stoïcien Epictète.

Souviens-toi que tu es un acteur qui joue un rôle dans une pièce qui est telle que la veut le poète dramatique, un rôle bref s’il veut que ce rôle soit bref, long s’il veut qu’il soit long. S’il veut que tu joues le rôle d’un mendiant, veille à jouer ce rôle avec talent ; ou un boiteux, ou un magistrat, ou un homme ordinaire. »

La réponse que Sarah me fit et les échanges suivants m’éclairèrent:

Le rôle n’est pas mauvais en soi. Nous n’avons pas qu’un rôle, mais plusieurs : mère, épouse, artiste, petite sœur cadette de quatre filles, bénévole engagé contre l’injustice, etc.

Il faut savoir en sortir, passer de l’un à l’autre, avec une règle et une seule: Etre dans le bon rôle au moment présent.

Pour cela, il ne faut jamais rester enfermé(e)  dans un rôle.

Nous sommes bien plus que nos échecs et nos réussites. en nous identifiant à nos rôles, nous négligeons qui nous sommes

Sarah Serievic

 

Ne jamais s’enfermer dans un rôle.

Notre panoplie de rôles est une grande armoire de déguisements. Certains d’entre eux sont là depuis l’enfance :

Stéphane a la panoplie du super-héros, ainé d’une famille de quatre enfants élevés par une mère seule,  il a dû compenser. Endossé depuis l’enfance, ce costume ne le quitte plus. Dans le cadre professionnel il est ultra performant et fortement sollicité. Demander de l’aide lui est difficile, il doit y arriver par lui –même.

Il a tendance à cacher les problèmes plutôt que d’avertir et le jour où la charge est trop lourde, le burn-out n’est pas loin.

Émilie qui avait  besoin d’attirer l’attention du parent peu présent s’est adaptée et a endossé dès le plus jeune âge le rôle d’ « enfant parfait qui cherche à faire toujours mieux ». Son niveau d’exigence envers elle-même est extrêmement élevé. Travailleuse et disciplinée, elle ne dit jamais non, afin de ne pas décevoir.

De ce fait la reconnaissance de son supérieur conditionne fortement son sentiment de confiance et son équilibre affectif.

Voilà des rôles avec lesquels on pourrait rompre, en douceur, pour notre bien.

Si nous ne nous définissons pas les autres le feront pour nous

Sarah Serievic

 

Comment éviter de s’enfermer ou se laisser enfermer dans nos rôles

Ne pas s’enfermer, c’est découvrir peu à peu, et d’un regard bienveillant, ce rôle que nous prenons inconsciemment dès l’enfance,  afin de nous adapter.

C’est aussi repérer les comportements ou archétypes associés à un rôle et qui viennent régulièrement visiter les autres rôles. Est-ce une partie authentique et consciente de notre vraie nature qui s’exprime ou une « déformation professionnelle » ou « déformation » liée à un de ces rôle ?

Ne pas s’enfermer, c’est surtout habiter ces rôles de manière consciente afin de rester connecté à soi, à sa vraie nature. Voilà ce qui fait le caractère unique de notre interprétation.

Finalement, c’est savoir se défaire des rôles et s’accorder un moment où l’on n’a de rôle pour personne, simplement un moment de soi à soi.

Lien vers le site de Sarah Serievic

 


A bientôt pour une nouvelles série  de livres, de citation ou autre!

retrouvez les précédents:

1- J’arrête de râler

2-La clé de votre énergie

3-Kintsugi, l’art de la résilience

4- Les mots sont des fenêtres (communication non-violente)

5-comment se faire des amis

6-Tous enthousiastes

8-La semaine de 4 heures

9-Trois amis en quête de sagesse

10-Rompre avec nos rôles

 

17 septembre 2020 0 Commentaire
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3 amis en quête de sagesse
bien-être au travailBlogPenser

« Trois amis en quête de sagesse » dans le cadre pro ça donne quoi?

by Gaëlle B 16 août 2020

Livre de Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard.

Un moine bouddhiste, un philosophe et un psychiatre rêvaient d’écrire un livre d’ensemble, pour être utiles, pour apporter des réponses aux questions que tout être humain se pose sur la conduite de son existence.

Comment vivre avec les autres ? Comment développer notre capacité au bonheur et à l’altruisme ? Comment diminuer le mal-être Comment devenir plus libre ?…

Sur chaque thème, l’égo, les émotions, la simplicité, l’écoute, entre autres,  ils racontent leurs expériences, leurs efforts et les leçons apprises en chemin et nous proposent des conseils. Leurs approches se complètent à merveille. Un livre simple mais dense de sens et d’apprentissage.

Et dans la vie professionnelle:

Les auteurs insistent sur le fait de pratiquer ces conseils au quotidien, pas besoin de grande réflexion sur le sens de la vie, ni d’actes héroïques, mais simplement des actes à notre mesure, jour après jour pour essayer d’être meilleur avec soi et avec les autres.

 

L’ego et l’estime de soi :

Les 3 co-auteurs partagent leur définition de l’ego, versus l’estime de soi, l’amour propre, le mental.

Christophe André (le philosophe) nous parle d’une étude clinique qui montre les bénéfices d’un esprit d’appartenance et de fraternité avec les autres, pour construire une bonne estime de soi. Cela ne  dévalorise pas mais  sécurise, apaise. Au contraire, le désir de dominance, de sortir du lot est insécurisant et épuisant.

On voit tout de suite le parallèle avec le monde de l’entreprise, ou savoir se démarquer est recherché et attendu. Il y a une part de marketing de soi dans le jeu des promotions et des prises de responsabilités. Il s’agit d’être conscient de la fatigue et du stress que ce système génère en nous afin de réguler et nous mettre nos propres garde-fous.

Cela signifie aussi que les organisations horizontales permettent aux salariés d’être plus épanouis que les organisations basées sur une verticalité de  la hiérarchie.

Les sujets narcissiques qui ont ces obsessions de domination, de reconnaissance, de soumission de la part d’autrui sont des gens extrêmement insécurisés, avec des niveaux élevés de stress d’anxiété de tensions. Christophe André.

On ne se débarrasse pas de l’ego (le mental), il faut juste s’assurer qu’il en soit pas trop polluant pour les autres et pour soi.

Les auteurs rejoignent et citent les ouvrages d’Eckart Tolle que je trouve excellents. Celui-ci explique que l’égo est source de souffrance et que celui-ci a besoin pour exister, de ruminer le passé et d’anticiper l’avenir. L’égo est un imposteur qui ne survit pas à la lumière du présent. Soyons dans l’instant présent, dans l’écoute dans l’action ici et maintenant et il cessera de nous nuire.

Alexandre Jollien propose de commencer la journée avec un bilan météo interne « tiens aujourd’hui mon petit moi s’agite, ça ne va pas très bien, …». Nous pouvons donc accepter puis adapter la journée et faire preuve de vigilance.

Les autres thématiques:

Elles sont autour de l’authenticité, la simplicité, l’écoute, la cohérence, l’altruisme. Autant de valeurs que l’on prône  ces temps-ci en entreprise. Arriver à les appliquer est autre chose. Ce livre nous donne l’envie et le pourquoi. A nous d’inventer le comment.

16 août 2020 0 Commentaire
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bien-être au travailBlogPenser

« La semaine de 4h » de Tim Ferriss

by Gaëlle B 13 août 2020

[Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« La semaine de 4 heures » de Timothy Ferriss

Si ce livre ne contenait qu’un seul mot ce serait : Audace

Sa promesse: Échappez au métro-boulot-dodo et vivez la vie de vos rêves!

 

Parti d’une démarche audacieuse, l’auteur partage sa vision ses expériences et nous entraine sur son chemin. Cet entrepreneur, investisseur, auteur, blogueur et conférencier prône l’entrepreneuriat  et le travail nomade comme art de vivre.

Quel style de vie voulez vous vraiment avoir ? Gagner de l’argent n’est pas une fin en soi. Attendre la retraite pour avoir enfin le temps de vivre n’est pas le bon choix.

L’auteur invite à trouver, dès maintenant, le bon équilibre entre gagner de l’argent et disposer de son temps, quitte à changer de vie.  Il y ajoute quelques options intéressantes comme se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise, travailler à distance depuis n’importe quel pays, destination ou plage de rêve, devenir expert d’un domaine en 3 semaines.

Trouvez vos priorités et vous trouverez votre style de vie.  Tim ferriss

 

L’auteur me parait jeune (à l’époque ou il a écrit le livre), bourré d’ambition, d’audace. Il n’aime pas l’autorité et le monde de l’entreprise,  et souhaite travailler comme il veut, quand il veut et d’où il veut, et …pas beaucoup. En ce sens l’écriture de son livre est une réussite. Et je partage l’enthousiasme de ses millions de lecteurs.teletravail

Attention toutefois, tout le monde ne rêve pas de monter sa boîte, de travailler en mode nomade et de claquer la porte de l’entreprise dont il est salarié.

Ce livre a plus de 10 ans, mais il présente une manière de penser le business et sa vie, que l’on ne retrouve pas ailleurs.

Tim Ferriss y livre ses théories et astuces. Depuis il a publié de nombreux ouvrages, dont certains livrent les secrets et conseils de personnalités à succès.

Pour en savoir plus sur Tim Ferris, voici son blog.

 

Ce qu’on en retient pour la vie pro:

  • Si vous avez toujours eu envie de monter votre entreprise, de miser sur des opportunités, de trouver le bon filon, ce livre vous boostera!  Tim Ferriss prône l’entrepreneuriat comme nouvel art de vivre.
  • Si vous êtes bien dans un job salarié, cette lecture vous permettra de remettre vos envies au centre et vous interroger sur  » le pour quoi » je travaille ? L’énergie de l’auteur est communicative et donne envie de reprendre l’ascendant sur son plan de carrière, et au delà, sur son projet de vie.

Il aborde aussi de manière très percutante la gestion du temps avec des pratiques radicales comme la diète d’informations, la réduction drastique des mails et réunions. Ses illustrations appliquées de la loi de Pareto et la loi de Parkinson sont très intéressantes. Il démontre qu’être occupé  en permanence n’est qu’une façon d’éviter ces tâches désagréables mais cruciales auxquelles nous devrions nous atteler.

Le manque de temps n’est rien d’autre qu’un manque de priorités. Tim Ferriss

Il aborde aussi la notion de délégation, car son modèle est basé sur la sous traitance des tâches.

Les problèmes disparaissent dès lors que vous n’êtes plus là à jouer les goulots d’étranglement et que vous confiez le pouvoir à d’autres. Tim Ferriss

 

Des défis sont proposés tout au long de la lecture dans le but de cultiver votre audace. J’ai un penchant particulier pour celui qui consiste à s’allonger par terre dans un lieu public: une gare, un café, une grande surface!

 

13 août 2020 0 Commentaire
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bien-être au travailBlogPenser

« Tous enthousiastes! » d’André Stern, dans le cadre professionnel ça donne quoi?

by Gaëlle B 9 août 2020

Chez [Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« Tous enthousiastes » de André Stern

L’idée principale du livre

Enthousiasme vient du grec « en theos » qui signifie « Dieu intérieur ». Être habité par quelque chose qui nous dépasse, ne serait-ce qu’un court moment, voilà ce qu’est l’enthousiasme.

Chez le jeune enfant, l’enthousiasme est primordial, c’est lui qui le pousse à la découverte du monde, à apprendre par lui-même, par le jeu, les répétitions sans tenir compte de l’échec.

L’enthousiasme est une source puissante de dépassement de soi.

L’enthousiasme est ce qui nous permet de nous relier au génie qui est en nous. André Stern

Malheureusement, le système éducatif classique ensuite sépare nettement le jeu et l’apprentissage.trouver sa voie

Les temps qui y sont consacrés sont distincts et bornés et l’importance qui y est accordée aussi. La hiérarchie entre les métiers et les activités a également rendu l’enthousiasme pour un sujet, une matière plus « appréciable »  que pour une autre. C’est notre enthousiasme qui en fait alors les frais.

L’auteur utilise l’image d’un couvercle, que l’on vient poser par conformisme social sur notre enthousiasme en grandissant.

 

L’homme meurt une première fois à l’âge où il perd l’enthousiasme. Honoré de Balzac

Mais l’enthousiasme ne s’éteint pas pour autant, à nous de le retrouver et de le cultiver, d’en faire notre source de progression, de joie

L’enthousiasme est contagieux

L’enthousiasme dans le cadre professionnel

  • La formation en entreprise:

Après cette lecture, développer le jeu et l’émotion dans la formation en entreprise, me parait encore plus pertinent (j’en était déjà convaincue) : Serious games, quiz, expérientiel pour ce qui est des softskills, et l’utilisation d’applications comme Klaxoon, Kahoot, Msurvey.

André Stern nous démontre le lien direct entre enthousiasme et compétence. Cela m’a fait penser à un autre point de vue sur le concept de l’Ikigai ou l’on investirait pleinement le cercle du « ce que j’aime faire » on s’y adonne entièrement  afin de venir par la même occasion renforcer le cercle du « ce pour quoi je suis doué ». Le reste se mettrait en place naturellement.

L’idéal est bien entendu que le souhait et le projet de formation vienne du salarié. Sinon quel enthousiasme?

  • Se questionner sur l’enthousiasme: enthousiasme au travail

Comment susciter l’enthousiasme de ses collaborateurs sur un projet ? Quelle dimension de jeu, de challenge pourrait susciter l’enthousiasme ? Sans infantiliser nos collaborateurs bien entendu. Comment permettre à leurs zones d’excellences de s’exprimer même si elles paraissent loin de leur activité actuelle.

  • Cultiver l’enthousiasme au quotidien, chez nous et chez les autres:

Attention aux « il faut », « je dois » et autres verbes qui font fuir notre enthousiasme.

Pour alimenter la flamme de notre enthousiasme, accordons nous et accordons aux autres le droit à l’erreur.

 

Pour conclure sur cette lecture

Dès la première page, nous suivons les traces d’André Stern qui tient la main de son enfant. Nous le suivons page après page sur un rythme doux et explorons des témoignages, des pensées souvent en lien avec l’enfance et l’éducation.

Les récits laissent éclore naturellement cette conviction que chacun de nous possède une force intérieure, une source formidable qu’est l’enthousiasme.

Enthousiasme : ce feu qui brûle dans la maison de l’âme, et par lequel chacun de nous deviens source.  J-F Bernardini chanteur du groupe Corse « I Muvrini »

 

Pour conclure, je rajouterais : ne lâchons jamais la main de l’enfant qui est en nous.

Plus d’info sur le livre sur la page d’André Stern

 

9 août 2020 0 Commentaire
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Comment se faire des amis CARNEGIE
bien-être au travailBlog

« Comment se faire des amis » D. CARNEGIE, DANS LE CADRE PROFESSIONNEL CA DONNE QUOI ?

by Gaëlle B 7 août 2020

[Mon book challenge] de l’été:

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Aujourd’hui:

 

« Comment se faire des amis » de Dale Carnegie

 

Best-seller parut  en 1936 pour la 1ere édition et vendu, depuis, à plusieurs dizaine de millions d’exemplaires.

J’ai lu ce livre quand j’avais 14 ans et ça avait été une révélation pour moi, dans la manière de voir les autres et de communiquer. Je voulais absolument le relire dans le cadre de mon challenge lecture.

C’est un livre sur la communication et le rapport aux autres avec des exemples aussi anciens qu’excellents de la vie personnelle et professionnelle. Les concepts sont forts et l’écriture claire et fluide permet de les intégrer facilement et de s’en souvenir.

L’auteur nous amène à prendre conscience de l’impact énorme de l’égo chez chacun de nous et apprendre des stratégies et méthodes pour améliorer ses relations dans une intention bienveillante.

L’originalité de la méthode de Dale Carnegie consiste à propose des exercices de communication favorisant l’émergence de la sincérité intentionnelle.

Je parle d’une nouvelle manière de vivre. Dale Carnegie

L’autre intérêt de lire se livre : les exemples vous plonge dans l’Amérique aux temps de la guerre de sécession, de la grande dépression et vous vous retrouvez à l’époque des self-made men à l’américaine. Une immersion savoureuse (digne d’un roman) et très stimulante.

 

Le secret du succès s’il existe, c’est la faculté de se mettre à la place de l’autre et de considérer les choses de son point de vue autant que du nôtre.

Dale Carnegie

 

 

L’intérêt dans la vie professionnelle ?

Je ne le détaillerai pas là, c’est un « must read ».

Un de livres sur la communication des plus efficaces, qui revient avec bienveillance et humilité sur les fondamentaux grâce à des illustrations parlantes. Il aborde le besoin de reconnaissance,  l’importance de considérer les choses du point de vue de son interlocuteur. Comment s’intéresser à l’autre, pratiquer l’écoute active, etc.

Et quand l’un des 10 principes est simplement  « Souriez »,  alors je dis « oui ! », nous manquons de sourires aujourd’hui et c’est pourtant un geste qui établit un lien spontané et sincère entre les personnes.

 

Il y a vingt-cinq siècles, le sage chinois Lao-Tseu disait que la raison pour laquelle les rivières et les mers reçoivent les hommages de centaines de ruisseaux des montagnes, c’est qu’elles restent plus bas qu’eux. Dale Carnegie, Comment se faire des amis

 

 

7 août 2020 0 Commentaire
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Communication non violente
bien-être au travailBlogPenser

LA COMMUNICATION NON VIOLENTE et dans le cadre professionnel ça donne quoi?

by Gaëlle B 4 août 2020

[Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« Les mots sont des fenêtres » de M.B Rosenberg           

 ma note 10/10 !

 

Voilà un livre formidable ! En le lisant je comprends cette petite lueur d’espoir au fond des yeux de ceux qui parlent de de la CNV (communication non violente).

Oui, si chacun pouvait lire et tenter d’appliquer les principes et techniques de la CNV, le monde s’en trouverait changé pour le meilleur.

Un livre qui traite de comment faire avec nos besoins nos émotions et ceux des autres. Enfin ! Tout s’éclaire.

Les préfaces de Deepak Chopra et du petit-fils de Gandhi donnent le ton.

 

La technique de base

S’exprimer en communication non violente réponse que 4 composantes :

  1. L’observation : les faits rien que les faits
  2. Les sentiments : ce que cela provoque en moi. Comment je me sens
  3. Les besoins : Faire l’effort de cerner le besoin en moi qui est en souffrance.
  4. Une demande : exprimée de manière simple en tournure positive et ouverte, ce n’est pas un ordre.

Imaginons par exemple une situation professionnelle ou un collaborateur remet un travail qui est jugé non conforme par son responsable. Le collaborateur n’ose rien dire alors que pour lui, les consignes n’étaient pas claires dès le départ.

En communication non violente, le collaborateur pourrait s’exprimer ainsi:

« Tu me dis que le dossier que je viens de rendre ne correspond pas aux attentes [= observation], je me sens fortement découragé car je pensais avoir compris la demande et fourni un dossier excellent [= sentiment] J’ai à cœur de bien faire mon travail et j’aime bien avoir de la reconnaissance sur la qualité du travail que je fournis [besoin]. J’aimerais qu’on trouve un moyen de bien clarifier les attentes, que dirais-tu de les rédiger ensemble à l’écrit  et de faire un point d’avancée chaque semaine ? [demande] »

Les enseignements du livre qui m’ont le plus marqué :

Chacun doit porter la responsabilité de ses émotions et sentiments, pour cela il faut savoir distinguer la cause du facteur déclenchant de l’émotion.

Le comportement de l’autre peut être le facteur déclenchant, mais il n’est pas la cause de ma colère, ma tristesse, etc. mes émotions naissent de mes besoins qui ne sont pas comblés. Je dois en porter la responsabilité.

Voir toute critique opposition ou jugement comme l’expression d’un besoin de l’autre. Essayons d’écouter le besoin de notre interlocuteur derrière ses mots plutôt que ce qu’il pense de nous.

 

En finir avec l’auto-culpabilisation :

Si nous nous surprenons à avoir des jugements négatifs envers nous-même, c’est que nous n’avons pas agi en accord avec nos besoins. C’est bien ce message là que nous devons capter.

  • quels sont ces besoins que je n’ai pas su combler ?
  • comment je me sens ? quels sont les sentiments que j’éprouve ?
  • quelles pistes ou tactique pourraient me permettre de satisfaire ces besoins ?

Pour se libérer et apprendre, nous devons embrasser les deux parties de nous : celle qui a commis l’acte ou eu la  pensée que nous réprouvons et celle qui regrette

 

Un exercice pour en finir avec les « je dois » et « il faut »émotions et communication non violente

Lister les actions de votre vie, que vous ne vivez pas comme un jeu et pour lesquelles vous avez l’impression de ne pas avoir le choix.

Réécrivez ces actes avec « Je choisis de …, parce que je veux… [valeur ou besoin à combler] »

Ou bien choisir d’arrêter ces actions qui ne correspondent pas à nos valeurs et notre besoin et d’en assumer les conséquences, la phrase devient donc « Je choisi d’arrêter de …, parce que cela ne correspond pas à [valeur ou besoin]. »

Exemple : je dois rentrer ces données dans le système d’information  tous les matins et je perds  du temps !

Devient : « je choisis de me bloquer un créneau tous les matins pour rentrer calmement mes données dans le SI, parce que je veux que mon entreprise reste en tête en terme de satisfaction client et ces donnes transmises en temps et en heure y contribuent. »

Ou bien « parce que ce que cela permet à mes collègues du service RH de pouvoir faire leur travail. L’intégrité ou la solidarité sont des valeurs importantes pour moi, et je souhaite contribuer à ce que mes collègues puissent faire le travail dans de bonnes conditions ».

C’est simplement un autre manière de voir les choses, me direz-vous ?

Oui. Cet exercice permet de redonner du sens à nos propres actes en faisant des choix conscients au service de nos valeurs et de nos besoins.

 

La communication non violente base d’un bon feedback positif

Voila comment exprimer pleinement sa gratitude en CNV, plutôt que d’un compliment qui est un simple jugement d’autrui, aussi positif soit-il.

  1. Décrire les actes pour lequel on remercie
  2. Dire les besoins que ces actes ont satisfait chez nous
  3. Exprimer le sentiment  de plaisir né de la satisfaction de ces besoins

Dans le domaine professionnel cela pourrait être :

« Je te remercie, car quand tu es intervenu en réunion d’équipe pour donner ton expérience de travail avec l’équipe de production, je me suis sentie vraiment soulagée, car j’ai besoin de soutien pour faire comprendre tout l’intérêt de travailler avec cette équipe alors que personne ne souhaite le faire. »

 

Le livre donne des exemples percutants d’application dans la vie personnelle et familialle et des actes de médiations qui paraissaient perdus d’avance et que l’auteur a mené avec succès, grâce à ses qualités d’écoute et d’empathie.

Les principes sont éclairants, même si la mise en œuvre demande du travail. Cela vaut la peine d’essayer.

A mettre entre toutes les mains !

4 août 2020 0 Commentaire
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livre la clé de votre énergiedéveloppement personnel résilience blessures émotionnelles
bien-être au travailBlog

« La clé de votre énergie » de N.Calestrémé, et dans le cadre professionnel ça donne quoi?

by Gaëlle B 27 juillet 2020

[Mon book challenge] de l’été:

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Aujourd’hui:

« La clé de votre énergie » de N.Calestrémé           

                  ma note 9/10

 

L’idée clé du livre : Sortir de nos blocages, blessures émotionnelles et cycles néfastes

Lorsque j’ai vu le titre, j’ai tout de suite pensé qu’il s’agissait d’un livre qui allait parler de mon énergie au quotidien, comment se booster grâce à l’alimentation une hygiène de vie , de la méditation, etc.

Pas du tout, ou du moins pas si facilement. Je n’imaginais pas aller aussi loin, aussi profondément dans l’introspection et dans les recherches. Ce livre nous amène à poser un œil neuf sur ses propres blocages, ceux de sa famille, et les évènements qui nous ont marqués.

L’auteur part du postulat que  les épreuves, maladies et adversité sur notre route sont là pour nous faire grandir, ou du moins que l’on peut s’en servir pour identifier des axes que nous devons travailler.

Elle aborde les 5 blessures affectives :

  • Abandon
  • Rejet
  • Humiliation
  • Trahison
  • Injustice

Si nous ne travaillons pas sur nos blessures, elles s’exprimeront à chaque fois qu’elles en auront l’occasion, nous poussant régulièrement vers les même travers, comportements et  points de vue.

Ce que j’en retiens pour la vie professionnelle :

Nos blessures émotionnelles nourrissent nos croyances limitantes

Ces blessures émotionnelles sont ancrées en nous  et nous impactent autant dans notre vie perso que dans notre vie professionnelle, car nous y sommes parfois davantage exposés (nombre et fréquence de contacts, notion de rôle, d’image, de statut)

Elles sont à la source des croyances limitantes,  par exemple :

« je ne peux pas prétendre à ce poste car je suis une femme »,

« je ne peux pas mériter quoique ce soit si je ne me donne pas à 200% quitte à empiéter sur le perso »,

« j’ai un besoin vital que mon boss soit fier de moi »,

« je ne prends pas la parole car je ne maitrise pas le sujet à 100% »

 

Le travail est l’endroit idéal pour travailler sur les blessures émotionnelles :

Je pense que la sphère professionnelle comporte toutes les conditions nécessaires pour travailler efficacement sur ces blessures émotionnelles et les comportements qui en découlent.

  1. Il est souvent plus facile de faire preuve de distanciation, de prise de recul dans le travail. L’enjeu émotionnel est moins grand, et on voit les autres à l’œuvre avec un œil extérieur. On peut repérer les blessures émotionnelles des autres et les comportements qui en découlent.

 

  1. Les entreprises sont de plus en plus ouvertes à la pratique du feedback, au retour des autres, au développement personnel, aux softskills. Le codeveloppement, le mentoring sont des dispositifs de montée en compétences qui nous amènent à observer de plus près nos blocages et nos comportements limitants.

 

  1. Enfin notre quotidien au travail est un formidable terrain de jeu,  d’apprentissage et d’expérimentation des relations humaines. Ce terrain comporte ce qu’il faut de cas problématiques, complexes, adverses,  de soutien, de témoins.

 

  1. Ce qui nous fait le plus réagir est la piste à privilégier. Par exemple, les comportements qui nous exaspèrent le plus sont les plus intéressants pour notre évolution :

Prenons le cas où mon collaborateur n’avance pas sur les quelques tâches que je lui confie en direct, par ailleurs il travaille très bien sur les missions qu’il reçoit dans son flux classique d’activité.  Cela me met hors de moi ! En lisant cela, nous avons déjà en tête des pistes d’explications et de solutions pour remédier à ce problème. Très bien.

Mais voyons aussi pourquoi cela me fait autant réagir ?sensation  de trahison ? Sensation de rejet de mon autorité ? Manque de confiance en moi ? ai-je déjà eu ce type de réaction ?

Si cela me fait réagir à ce point c’est que cela vient toucher un point sensible. S’il y a derriere cela une blessure affective existante, il faut la reconnaitre et la panser avec humilité et patience parfois, car elle s’exprimera à chaque fois qu’elle en  aura l’occasion dans la vie professionnelle comme personnelle.

 

Natache Calestrémé  nous donne des protocoles et des clés pour travailler sur ces blessures afin qu’elles impactent de moins en moins nos comportements et décisions

Elle explique également que ces blessures émotionnelles peuvent se transmettre de génération en génération (psychogénélaogie). Repérer les cycles qui se répètent, les liens entre nos épreuves et ceux de notre entourage, voire de nos ancêtres, nous donnent des clés pour avancer, mettre fin à des cycles douloureux, des liens néfastes et aussi améliorer sa santé.

 

Le mot de la fin sur ce livre

Une approche holistique qui nous amène à réfléchir sur nos schémas répétitifs, les comportements dont nous aimerions nous débarrasser dans la vie pro comme perso.

L’approche des blessures émotionnelles et leur capacité à orienter nos comportements et nos décisions est très intéressante. Je la retrouve sous l’angle de la communication dans le livre « Les mots sont des fenêtres (ou des murs)» sur la communication non violente, que je suis en train de lire  pour un prochain post.

Le livre de Natacha Calestrémé  nous « remue » pas mal et permet d’avancer durablement dans la connaissance de soi, bref,  une belle lecture d’été pour prendre du recul et rentrer plein(e) d’énergie.

27 juillet 2020 0 Commentaire
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bien-être au travailBlogPositiver

J’arrête de râler! de C. Lewicki et dans le cadre professionnel, ça donne quoi?

by Gaëlle B 26 juillet 2020

[Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent apporter dans le cadre du travail?

Aujourd’hui :

 

Le bestseller « J’arrête de râler  »     

de Christine Lewicki

note 8/10

 

 

Le sujet du livre

Christine Lewicki, nous met face à un mal bien français : râler, se plaindre, critiquer. C’est impressionnant quand on y pense, le temps et l’énergie que l’on passe à râler !

En tant qu’adultes, nous devons répondre aux demandes et exigences de nombre de personnes : nos collègues, notre patron, nos parents, nos enfants, notre conjoint, la banque, l’école,  etc. Nous manquons de temps pour prendre en compte nos propres besoins, donc nous finissons par râler.

Lorsque je râle, c’est que j’ai quelque chose à dire, qui me tient à cœur, mais je choisis la mauvaise stratégie pour l’exprimer.

L’impact est immédiat,

  • c’est contreproductif : je n’obtiens pas ce dont j’ai besoin,
  • j’agace mon entourage qui peut se sentir agressé,
  • je véhicule de l’énergie négative autour de moi
  • et je récolte éventuellement une étiquette de râleur(se)

L’auteur nous explique tout ce que nous avons à gagner à arrêter de râler et  comment passer à l’action plutôt que de se plaindre : rentrer dans l’arène, activer sa brillance, sa confiance pour prendre en main ses besoins, ses désirs  et se lancer dans l’action qui mène au succés, à l’épanouissement.

Ce que j’en retiens pour la vie professionnelle

Avant de vous livrer ce que j’en retiens, je commencerai par vous poser quelques questions :

-Pensez-vous râler autant au travail qu’à la maison ? Pourquoi ?

-Quel état d’esprit avez-vous envie de répandre autour de vous quand vous arrivez au travail ? Comment le faites-vous ?

Est-ce que râler est un réflexe machinal pour lier contact ? par exemple je me plains des bouchons à la machine à café, du temps qu’il fait en croisant une collègue, de restrictions budgétaires en réunion et de la politique à la cantine.

 

L’impact de la râlerie comme stratégie de communication

On a le droit de passer par toute la palette des états d’âme négatifs et c’est bien normal, d’être triste, déçu, agacé, etc et de l’exprimer, mais râler n’est pas la solution.

Se tourner vers l’assertivité et les stratégies de communication non violente est plus efficace.

Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui nous arrive, mais nous sommes responsables de ce que nous allons faire de nos états d’âme et de nos humeurs.

 

Le positif attire le positif

Nous attirons les personnes qui sont dans le même état d’esprit, la même énergie que nous. Aux États Unis ont dit que nous sommes la moyenne des 5 personnes qui nous entoure.

Nous avons donc tout intérêt a déployer des antennes tournées vers le positif, car nous influençons et nous sommes influencés petit à petit par notre entourage.

C’est l’histoire du verre à moitié plein. Si je suis dans un état d’esprit positif, j’aurai tendance à voir le côté positif des choses et donc à repérer des opportunités, à aller vers l’action à  attirer des personnes dans la même énergie, et donc à me donner davantage de chances de réussir.

Cela rejoint aussi le pouvoir de l’intention. Christine Lewicki nous invite à nous poser la question : »Qu’est-ce que j’ai envie qu’il m’arrive de positif aujourd’hui, ou dans ma vie ? ».

Dans une philosophie hindoue on dit « Le prana va ou l’attention se porte » autrement dit, si vous concentrez votre attention vers votre rêve, votre but, vous l’investissez de votre intention et d’énergie positive  et vous avez davantage de chances de l’atteindre que si vous vous focalisez sur l’échec.

 

Sortir de l’inaction et poser de actes

Râler nous maintien dans la passivité, voire la victimisation.

C’est facile de critiquer lorsqu’on ne fait rien. On ne s’expose pas, on reste dans sa zone de confort.

Pour passer à l’action, il faudra braver nos peurs et les limites que l’on se fixe parfois.

L’auteure donne des pistes très concrètes pour passer à l’action, ressentir nos envies, nos ambitions, ce qui nous appelle et oser s’y lancer.

Arrêter de râler c’est accepter l’imperfection, la sienne et celle des autres. Cette étape est indispensable pour passer à l’action.

 

Le défi des 21 jours

Il faut 21 jours de pratique pour intégrer définitivement une nouvelle habitude quotidienne.

Lorsque j’ai rencontré Christine Lewicki (nous participions toutes les deux à un stage de développement personnel) elle m’a donné un bracelet fluo ou était marqué « j’arrête de râler », à chaque fois que je râlais, je devais le changer de poignet. Le but était de le garder au même poignet 21 jours et le défi était gagné !

Disons qu’il m’a bien accompagné pendant tout l’été …

Aujourd’hui, ce défi est lancé dans plusieurs entreprises avec bienveillance et la volonté collective d’améliorer l’état d’esprit quotidien.

 

Une auteure inspirante

Christine Lewicki est française  installée aux Etats-Unis , ancienne DRH, c’est une business woman solaire et impressionnante qui développe, autour de cette thématique  des stages, du coaching, des groupes sur les réseaux sociaux et une série de livres, dont un spécifique « j’arrête de râler au travail ».

Sa raison d’être : « aider les gens ordinaires (comme elle) à révéler leurs talents pour se créer une vie {extra}ordinaire ! »

Petit bonus, 2 conférences inspirantes de Christine :

  • TEDx  « j’arrête de râler »
  • Son interview par David Laroche

 

C’est un livre d’empowerment (un peu) à l’américaine, qui donne des ailes pour aller vers l’audace,  la réussite et la réalisation de soi  dans le domaine professionnel et personnel.

et vous l’avez vous lu? et qu’en avez vous pensé ? qu’avez vous mis en pratique?

 

26 juillet 2020 0 Commentaire
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Kintsugi par Myriam Greff
BlogPositiver

Le Kintsugi et résilience: transformer nos blessures émotionnelles en forces

by Gaëlle B 20 juin 2020

 

Le Kintsugi est un art ancestral japonais qui consiste  à réparer un objet en le magnifiant, par un processus long et minutieux. Ainsi l’objet retrouve une seconde vie ou ses fêlures sont mises en valeur. En art thérapie, le Kintsugi inspire une démarche de résilience ou l’on accepte ses traumatismes, ses difficultés pour repartir sous une nouvelle forme qui tire sa beauté de ses blessures également

Nos cicatrices physiques et mentales racontent qui nous sommes.

 

Le Kintsugi invite à apprécier l’imperfection et à sortir des modèles standardisés et lisses.

Affirmer son identité avec  ses multiples facettes, ses failles, ses morceaux recollés nous rend uniques dans notre façon d’être au monde.

Comme le dit Céline Santini dans son livre « Kintsugi, l’art de la résilience » que seraient les célèbres statues La Victoire de Samothrace avec sa tête et La Vénus de Milo, si elle avait ses bras ?

 

La lenteur et le processus de transmutation sont les maitres-mots du Kintsugi

Les étapes sont nombreuses et toujours intercalées de périodes de séchage, de repos :

  • nettoyage de l’objet
  • différentes phases d’assemblage, de collages pour se rapprocher parfois de l’identique mais aussi enrichir l’objet d’autres facettes artistiques.
  • colmatage des fissures
  • ponçage
  • différentes phase de laquage, avec de l’urushi  qui est une laque du Japon d’une composition incroyable : une sève purifiée, de la colle de farine de riz, de la poudre de terre cuite, du charbon de magnolia entre autres.
  • et enfin saupoudrage d’or et polissage avec une agate.

 

Ce que je trouve formidable dans l’art du Kintsugi, c’est cette mobilisation totale :

-physique : art manuel demandant une grande précision

-mentale : la créativité, le soin de bien suivre le processus, l’art d’attendre

-émotionnelle : juger aussi par son cœur quelle est la meilleure transformation pour que cet objet auquel on tient énormément parfois, raconte son histoire et démarre  une seconde vie.

Voilà la force de l’art thérapie basé sur le Kintsugi : mobiliser toute son énergie, tout son être  pour accepter, guérir et renaitre.

Le processus ne peut être que lent. Son but est de nous faire passer par les différentes étapes du deuil de quelqu’un ou de quelque chose: de l’acceptation de la situation jusqu’à la renaissance vers un autre soi.

 

De la résilienceKintsugi et résilience

« La résilience est la capacité à réussir, à vivre,  à se développer en dépit d’adversité » Boris Cyrulnik

La notion de résilience a été récemment mise en lumière en France  par Boris Cyrulnik notamment.  Aux États-Unis c’est un terme d’usage courant, qui reflète un état d’esprit optimiste. Quoi qu’il arrive, on pense qu’il y a toujours une happy end possible.

Cet état d’esprit optimiste ouvre aussi sur le droit à l’erreur, ainsi que le droit au pardon pour certaines fautes du moment qu’on les reconnait et que l’on s’en repent.

Comme le dit Boris Cyrulnik le malheur n’est jamais pur malheur, ni même le bonheur.

De l’adversité nous pouvons  malgré tout sortir grandis, trouver quelques touches de positif  dans les moments difficiles, telles ces œuvres uniques qui arborent avec fierté l’or et les cicatrices.

 

 « Chaque blessure est une leçon, et chaque leçon nous rend meilleurs. » Georges RR Martin


Recommandations de lecture:


Kintsugi livre sur l'art de la résilience Celine SantiniKintsugi, l’art de la résilience, de Céline Santini : Un excellent ouvrage qui explique en détail le processus de Kintsugi et une relecture en art thérapie.

Céline Santini nous fait voyager à travers différents exercices et méthodes de développement personnel.  Ainsi nous pouvons sentir et définir quel est notre propre  chemin de résilience. Un livre riche d’exemples personnels et à travers lequel on se sent accompagné.

Le site  esprit-kintsugi.com

Kintsukoroi l'art de guerir les blessures emotionnelles resilience Livre de Thomas NavarroKintsukuroi de Tomás Navarro

L’auteur nous propose une voie pour transformer les difficultés en opportunités et reconstruire nos vies à la manière des maîtres kintsukuroi.

Ses exemples reposent sur ses nombreux accompagnements et stages en pleine nature en Espagne.

Video Kinsugi video des étapes du Kintsugi: Interview de Myriam Greff, artiste, maitre dans l’art du Kintsugi

 

Video TEDx : Kintsugi, the art of broken

 

 

 

20 juin 2020 0 Commentaire
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schema Ikigai
bien-être au travailBlog

L’Ikigai un outil puissant pour trouver sa voie

by Gaëlle B 2 mai 2020

Vous avez l’impression de ne pas être complètement épanoui(e) au travail ? Vous êtes parfois en quête de sens au niveau professionnel ?

L’Ikigai nous emmène sur le chemin d’une réflexion profonde sur notre raison d’être en  faisant voler en éclats la séparation classique entre ce qui relève du privé ( nos valeurs, talents personnels, rêves d’enfants, aspirations profondes) et la vie professionnelle.

Les points abordés dans cet article:

  • Qu’est-ce que l’Ikigai ?Ikigai trouver sa voie
  • Trouver sa voie avec l’Ikigai
  • Une démarche pour révéler et construire sa raison d’être
  • L’Ikigai et l’entreprise

 

Qu’est-ce que l’Ikigai ?

Choisissez un travail qui vous passionne et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. Confucius

Ce concept d’origine japonaise réunit la notion de iki (« vie » ou « être en vie ») et gai (« ce qui vaut la peine et a de la valeur »). L’Ikigai pourrait se traduire par « ce pour quoi la vie mérite d’être vécue ».

Dans la logique de l’Ikigai, il est question de se  connecter à nos propres forces, valeurs et aspirations en lien avec le monde qui nous entoure, pour trouver une activité  qui ait du sens pour nous et dans laquelle on s’épanouit vraiment.

 

Trouver sa voie grâce à l’Ikigai

schema Ikigai

Là où jusqu’alors nous pensions protéger notre équilibre en sacralisant la dichotomie vie privée/ vie professionnelle, l’Ikigai dépasse cette dualité pour se concentrer sur une raison d’être qui ne laisse de côté, ni les ambitions et besoins professionnels (reconnaissance, développement, salaire), ni nos valeurs personnelles, ce qui nous anime et notre façon d’être au monde.

L’Ikigai évolue au fil des âges, des situations, c’est un fil conducteur, une boussole pour trouver sa voie à chaque étape de la vie.

 

La démarche

Il s’agit de s’interroger avec sincérité sur les 4 éléments circulaires.

1-Ce que vous aimez faire :

Commencez par noter, les activités que vous aimez faire, toujours sans vous soucier si elles relèvent de  la sphère privée ou professionnelle.

Pensez aux activités dans lesquelles vous perdez la notion du temps, qui vous donnent de l’énergie, qui vous motivent et dans lesquelles vous trouvez du sens.

Ce que vous aimiez faire étant enfant

Dans son livre, « Trouver son Ikigai », Christie Vanbremeersch nous invite à nous  replonger dans nos rêves d’enfant. Quels étaient-ils ?  Notamment ce que nous n’avons pas poursuivi car jugés irréalistes, ou sans « débouchées professionnelles viable ».

Ces élans qui se sont manifestées très tôt et dont vos parents peuvent témoigner : inventer des histoires, inventer des règles du jeu,  créer des objets qui n’existent pas avec toute l’application et le soin dont vous étiez capable à votrouver sa voies 4 ans.

Il ne s’agit pas de les prendre tels quels, mais de voir si vous avez pu dérouler ce fil conducteur par la suite. Comment cela a-t-il été accompagné ou refréné par votre entourage (famille, école, etc.)? Qu’est-ce que cela évoque encore en vous ? des regrets, de l’énergie positive,  de l’indifférence ?

Pourriez-vous redonner à ce rêve d’enfant une place dans votre vie ? Imaginez et surtout ressentez ce que l’idée produit en vous.

 

La jalousie et la frustration comme indicateurs :

Pensez  aux dernières fois que vous avez éprouvé de la jalousie ou de la frustration, nous propose Christie Vanbremeersch.

Écrivez quel était le motif de jalousie ou la personne enviée. Il ne s’agit pas de se juger mais d’accepter ce sentiment  et de le dépasser pour voir quel est le désir non assouvi qui se cache derrière. Quel est l’élan d’envie que nous n’avons pas osé suivre, et que nous avons volontairement étouffé.

Une fois identifié, qu’est-ce que cet élan provoque en vous ? Voyez-vous comment lui faire une place, lui donner une nouvelle chance ?

Au passage il est intéressant d’identifier la peur qui a refréné cette envie.

 

Exemple de ce que vous aimez peut être faire : j’aime faire du surf, j’aime quand j’ai pu aider quelqu’un, j’aime l’informatique, j’aime voyager. C’est vrai je suis un peu jaloux de mes amis qui lancent leur autoentreprise. Je me dis qu’ils prennent vraiment trop de risque, mais j’avoue que leur vie professionnelle doit être passionnante.

 

2- Ce que vous savez faire, ce pour quoi vous êtes doué(e)

Vos compétences qu’elles soient exercées dans le domaine professionnel ou personnel (associations, loisirs, entourage familial ou amical), ce que vous savez, savez-faire, vos talents, là où vous êtes meilleur(e) que la moyenne ou carrément doué(e).

  • Les domaines ou vous êtes meilleur(e) que la moyenne
  • Ce pour quoi vous êtes reconnu(e).
  • Des coups durs ou vous avez su vous relever et apprendre.
  • Les choses positives que les autres disent ou ont dit de vous, vos parents, professeurs, collègues, clients, amis, etc.
  • Pour quoi font-ils appel à vous ?
  • Considérez toutes vos réalisations
  • Considérez aussi vos échecs et les apprentissages que vous avez su en tirer, sur lesquels vous avez capitalisé

Exemple : la comptabilité, classer, analyser, accompagner les petites entreprises dans leurs premiers pas en gestion, finance et comptabilité,  les réseaux sociaux, rédiger, écrire de la  fiction, la photo, organiser des vacances, notamment les vacances en groupes avec mes amis. Me relever après un coup dur, etc…

Celui qui ne connaît pas sa propre valeur est voué à l’échec.  Hazrat Ali-ul-Murtaza

 

3-Ce pour quoi vous pouvez être payé(e)

Pour quelle activité êtes-vous payé(e) aujourd’hui ?

Pour quel type d’activité avez-vous déjà été payé(e), auparavant ? ou pourriez-vous l’être ?

Il n’est pas encore temps de réfléchir à la rentabilité d’une idée.

Pour quelle activité souhaiteriez-vous être payé(e) ?

Pour ouvrir la réflexion : Si votre quotidien était empli de vos passions et d’énergie positive. Si tous les matins vous vous leviez avec un sentiment d’utilité, de motivation pour une activité qui a du sens pour vous et qui vous met en lien avec vos passions ce qui vous anime, vos valeurs et le monde,  de combien d’argent auriez-vous réellement besoin ?

Renversons la question, même si cela est absurde : Aujourd’hui, vous seriez prêt à payer combien pour avoir cette vie-là ?

Dans les interprétations que l’on trouve de l’Ikigai, cette troisième composante est abordée de manière rapide.

Il est intéressant de la voir comme un chemin de réflexion sur notre rapport/besoin d’argent, lié à :

  • notre besoin de se sentir à l’abri
  • notre peur d’en perdre, d’en manquer, de gaspiller
  • la valeur de l’argent dans la société : comme référence de réussite, comme levier de puissance, comme but pour certains, comme pilier de l’histoire familiale.

 

4- Ce dont le monde a besoin

C’est la partie qui élève toute la démarche.

D’après vous, de quoi le monde a-t-il besoin ? Comment pourriez-vous contribuer,  à petite ou grande échelle, à combler ses besoins pour rendre le monde meilleur ?

  • Quels sont les besoins dans votre entourage professionnel, personnel, géographique ?
  • Les publics avec lesquels vous êtes le plus à l’aise ?
  • Les besoin des publics avec lesquels vous êtes le plus en lien, vous touchent-ils ?
  • Quels sont les injustices, manques qui vous mettent en colère ?
  • Si vous étiez un super héros vous voudriez vous battre pour quoi, qui ?
  • Les souvenirs de vos belles actions envers autrui. Qu’aviez-vous fait ?
  • Ce qui vous révoltait étant enfant ? et ce que vous en gardez aujourd’hui ?

Exemples Ikigai donner au mondede ce qui amène au monde : lutter contre la précarité dans sa ville. Élever ses enfants du mieux possible, donner accès à la culture, donner les moyen à autrui de se développer par la formation, fabriquer et vendre des vêtements adaptés, proposer une écoute inconditionnelle, Etre en lien avec ceux qui souffrent de solitude, sensibiliser à des causes, soigner, soutenir. Permettre de se régaler, de communiquer, de s’amuser, de se réconcilier, de découvrir, etc

Ce quatrième cercle permet de se relier au monde, se sentir à la fois utile aux autres et humble. Il s’agit de faire sa part, comme dans l’histoire du Colibri. Chacun agit à sa mesure. L’important c’est d’agir.

Etre relié aux autres est une étape indispensable sur le chemin du bonheur.

Au centre, se trouve l’IKIGAI, la conjonction parfaite de la passion, du sentiment d’accomplissement, de l’excellence et du lien au monde.

 

Une démarche pour révéler et construire sa raison d’être en lien avec le monde

L’Ikigai est une démarche de construction et de connaissance de soi plutôt qu’une révélation.

Interrogez des personnes qui vous connaissent bien et ont un autre regard sur vous.

La grande question, à laquelle on cherche à répondre lorsqu’on travaille sur son Ikigaï, est

“Quelle activité peut me permettre d’exprimer mes talents, au service d’une mission qui me tient à coeur, et qui me permet de gagner assez d’argent pour vivre comme j’ai envie.”

Ce qui invite aussi à revoir personnellement certains ratios :

-besoin d’argent/besoin de sens.

-besoin de briller, besoin d’amener aux autres.

-considérer la place des autres dans notre propre quête du bonheur.

On ne peut pas être heureux sans les autres. L’Abbé Pierre

 

L’Ikigai est un levier humain dans l’entreprise

Le salarié est pris dans un objectif d’entreprise,  une mission de Groupe qui n’est pas forcément le sien. Comment se reconnaître, trouver sa place dans cette ambition pour ne pas se sentir en décalage, mais « embarqué » ?

Il est question de donner du sens, de permettre un équilibre,  un « être soi » au travail.

Cette démarche a le vent en poupe et les entreprises ont tout intérêt à s’interroger sur les moyens qu’elles offrent à leurs salariés pour avancer vers leur propre Ikigai, au sein de l’entreprise.

En voilà quelques bénéfices :

  • Fidéliser ses employés, ses talents, développer l’intrapreunariat.
  • Favoriser l’implication, la motivation : Il a été prouvé maintes fois que quelqu’un qui connait et estime la valeur et l’utilité de son travail, est davantage impliqué et peut influencer son entourage professionnel dans le même sens. Comme le montre le témoignage de ce fameux laveur de vitre d’un gratte-ciel aux états unis, qui, loin de trouver son emploi routinier et ingrat, exprimait la fierté de participer au bien-être de ceux qui travaillaient dans cette tour et leur offrir une belle vue et davantage de lumière.
  • L’employee advocacy. Il s’agit du mécanisme par lequel une entreprise rend ses salariés ambassadeurs de sa marque ou d’elle-même. Celui ou celle qui reconnait l’attention que lui porte son entreprise en tant que salarié(e) et en tant qu’individu sera naturellement enclin(e) à parler positivement de cette entreprise et  à la mettre en avant sur les réseaux sociaux par exemple.
  • Développer le bien-être et la qualité de vie au travail qui sont des leviers de motivation intrinsèques, mais préviennent aussi des absences et congés maladies.

Une réflexion utile à toutes les générations en entreprise

Des plus anciens jusqu’aux Millenials, se côtoient dans l’entreprise plusieurs générations et autant de manière de penser. Leurs attentes, freins et leviers de motivation sont différents.

L’Ikigai peut amener aux plus anciens une ouverture sur la transmission, leur permettre de se sentir pleinement utiles aux autres, en mettant à l’honneur leur savoir-faire, leur expérience, moins  valorisé qu’il y a quelques décennies.

Pour les générations « du milieu » qui collectionnent parfois les concepts de rupture avec leur travail : Burn-out, Brown-out, Bore –out, cette démarche de réflexion amène vers l’équilibre.

Les Millenials sont sans ancrage et recherchent  la rémunération, la flexibilité et le bien-être. Le schéma de l’Ikigai conforte leur besoin de qualité de vie au travail, de l’apport des valeurs personnelles dans leur activité et leur montre également tout l’intérêt de développer leur compétence, leur expérience et donc leur employabilité.

 

L’Ikigai est une démarche vers  la raison d’être de l’entreprise

Si l’on adapte, la démarche de l’Ikigai à l’entreprise elle-même, cela fait écho à la fameuse « raison d’être » que différentes entreprises françaises ont formulé l’an dernier.  Quelques mots pour humaniser l’entreprise et affirmer sa valeur sociétale : en quoi elle répond à ce dont le monde a besoin ?

Le client devient acteur principal du 4eme cercle de l’Ikigai, celui de droite. Il n’est plus seulement un ensemble de statistiques, il est humain on le rencontre, on le consulte pour élaborer et tester des produits des services, on le chouchoute.

L’espace de convergence des  4 cercles, correspondrait  alors au Graal, d’une entreprise prospère, dont les salariés mettraient avec enthousiasme toutes leurs compétences, leur motivation au service de la satisfaction parfaite du client.

Le mot de la fin…

L’Ikigai est un outil intéressant pour trouver sa voie,  à une époque ou les troubles de santé liés au travail sont  de plus en plus identifiés.

Dans cette  période de confinement  nous sommes amenés à expérimenter un équilibre diffèrent entre vie professionnelle et vie personnelle, à revoir nos priorités, peut-être même nos aspirations. C’est une excellente occasion de rentrer dans la démarche d’introspection  de l’Ikigai.

L’Ikigai n’est pas une révélation, mais une méthode de questionnement, un cheminement personnel que l’on peut mener avec l’aide d’un coach ou dérouler soi-même. Vous trouverez de nombreux livres sur le sujet. Voici quelques titres:

  • « Trouver son Ikigai » de  Christie Vanbremeersch , livre audio, Lizzie
  • « Ikigai, les secret des japonais pour une vie longue et heureuse »  de Hector Garcia et Francesc Miralles, Editions Pocket.

 

 

 

2 mai 2020 0 Commentaire
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