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bien-être au travail

Comment trouver sa voie et son bien-être au travail pour plus d’épanouissement?

Comment prendre sa place dans sa vie professionnelle et auprès de ses collègues. et enfin comment conjuguer et équilibrer vie privée et vie professionnelle.

Cette page vous propose des articles sur le sujet

Un exemple d’outil puissant pour trouver sa voie: L’Ikigai

bien-être au travailLe CodéveloppementNon classé

quels messages limitants vous freinent?

by Gaëlle B 2 octobre 2021

Quels messages limitants vous freinent ?

Aurélie, 30 ans se lance dans le coaching sportif. Elle fait part au groupe de codeveloppement de sa difficulté à passer à  l’action et se lancer en tant qu’auto-entrepreneur, malgré sa confiance dans ses capacités, ses nombreuses idées organisées et structurées. Ce n’est pas la peur du risque qui l’arrête, mais le regard de sa famille, qui ne voit pas d’un bon œil son initiative et ne comprend pas sa volonté de réussir en toute indépendance.

Aurélie reste bloquée dans le « fais plaisir » et  peine à larguer les amarres pour vivre l’aventure qui l’appelle.

 

Les messages  limitants, ce sont des injonctions intériorisées qui modèlent nos comportements et manière de pensées, depuis notre enfance.

Nous les avons reçues par notre éducation (école, parents, proches) dans un processus inconscient  tant pour nous, que de leur part, eux -même ayant leurs propres messages limitants qu’ils en soient conscients ou non.

 

  • Sois parfait
  • Fais plaisir
  • Sois fort
  • Fais des efforts
  • Dépêche-toi

Ces messages intégrés et intériorisés deviennent des exigences qui modèlent nos comportements et notre vision de l’estime de soi.

C’est ce qu’on appelle des « drivers » en analyse transactionnelle (Eric Berne 1910-1970), ce sont à la fois des moteurs et des générateurs d’insatisfaction permanente.

Chacun de nous est influencé par un ou plusieurs de ces messages limitants. Ils comportent des aspects limitants , mais nourrissent aussi des points forts.

Sois parfait:

Aspect positif de ce driver: sens de l’organisation souci du détail, anticipation

Aspects potentiellement bloquants: perfectionniste et très exigent, difficulté de prioriser, passe beaucoup de temps sur les détails, veut tout maitriser

Si vous identifiez des comportements liés à ce message limitant, voici les permissions que vous pouvez vous donner:

  • J’ai le droit à l’erreur
  • Je pose des objectifs réalistes et je ne confond pas objectif et idéal
  • Je vois dans tout échec une occasion d’apprendre et de se réinventer

 

Fais plaisir:

Aspect positif de ce driver: capacité d’adaptation, écoute, tolérance, sociabilité, réactivité a la demande d’autrui

Aspects potentiellement bloquants:

Difficulté à dire non, fait passer les priorités des autres avant tout. Peur du conflit

Si vous identifiez des comportements liés à ce message limitant, voici les permissions que vous pouvez vous donner:

  • Je prends soin de moi
  • Mes besoins personnels sont aussi importants que ceux des autres et je les prends en compte en priorité et j’ose les exprimer.
  • Je ne suis pas responsable du bonheur des autres, mais du mien

 

Sois fort:

message limitant sois fort

 

 

Aspect positif de ce driver:

Implication, ténacité, discipline intérieure, fiabilité

Aspects potentiellement bloquants: va au-delà de ses limites, prise de risque

forte, aspect dur et insensible, peu

 

démonstratif

Si vous identifiez des comportements liés à ce message limitant, voici les permissions que vous pouvez vous donner:

  • J’ai le droit d’exprimer mes émotions
  • Je me montre tel que je suis
  • J’ai le droit de demander de l’aide
  • J’ai le droit d’être proche des autres

 

Fais des efforts

Aspect positif de ce driver: ne  craint pas la difficulté, curiosité créativité, persistance

Aspects potentiellement bloquants: se complait dans la difficulté, prouve sa valeur par l’effort fourni, perte d’énergie ne cherche pas à optimiser ses efforts.

Si vous identifiez des comportements liés à ce message limitant, voici les permissions que vous pouvez vous donner:

  • J’ai le droit de réussir et d’aller jusqu’au bout des choses
  • J’ai le droit de faire simple
  • J’ai le droit de mener une vie agréable et équilibrée.

 

Dépêche-toi

Aspect positif de ce driver : Rapidité, mène plusieurs actions de front, sait faire face à l’imprévu, sait prioriser.

Aspects potentiellement bloquants: procrastination, annonce ou accepte des délais irréalistes, ne se donne pas le temps de la réflexion, soumis au stress difficulté à  fonctionner en collectif.

Si vous identifiez des comportements liés à ce message limitant, voici les permissions que vous pouvez vous donner et vous répéter:

  • J’ai le droit de prendre le temps de faire à mon rythme
  • J’ai le droit d’apprécier le moment présent.

Dans les groupes de codeveloppement que j’ai menés avec des femmes auto-entrepreneures, les sujets tournaient souvent autour des croyances limitantes. Du moins ces dernières venaient nourrir des échecs ou des « non passages à l’action » répétitifs.

Marion 41 ans, a effectué une reconversion professionnelle. Elle est douée, pleine d’énergie et ne ménage pas ses efforts pour se lancer dans le domaine immobilier. Les professionnels du secteur lui montrent leur façon de procéder, simple  efficace classique. Marion, elle, veut faire à sa manière, quitte à y passer ses soirée. Mais elle a du mal à passer à l’action et mener à bout ses contrats. Elle témoigne, être sortie du lot et s’être illustrée dans ses postes précédents par sa capacité d’analyse, d’initiative, ses idées brillante s et sa force de travail. Pour autant, à chaque fois,  elle s’est esquivée et a changé de poste avant l’aboutissement de ses idées. Marion a pris conscience au fur et à mesure des séances, que l’injonction « fais des efforts » et la peur de réussir l’amènent à répéter les mêmes comportements dans ses expériences professionnelles.

 

Et vous quels sont vos messages limitants? et que souhaitez-vous en faire?

 

2 octobre 2021 0 Commentaire
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posture en entreprise un costume imposé
bien-être au travail

La posture en entreprise, un costume imposé?

by Gaëlle B 16 mai 2021

La posture en entreprise, un costume imposé?

 

Dans le domaine de l’entreprise,  les rôles et modèles sont définis.

On emploie la notion de « posture » pour distinguer les attitudes qui sont conformes au modèle pré-défini, de celles qui ne le sont pas. En entreprise, on attend de vous un savoir, un savoir-faire et une posture.

Qui n’a pas entendu, un jour, les phrases suivantes :

« Il travaille bien, mais au niveau de la posture il faut revoir certaines choses »

« A-t-elle la posture d’un manager ? »

On comprend donc qu’il est souhaitable de corriger sa façon d’être pour se conformer à un schéma et faciliter l’adaptation sociale.

La posture devient un costume imposé que l’on endosse et qui pourrait ne pas correspondre à notre vraie nature ou à nos valeurs. A-t-on la possibilité d’être véritablement nous-même ?

Un lion qui copie un autre lion devient un singe.

Victor Hugo

Si la notion de posture reste flou, c’est parce qu’il y a malaise à la définir précisément, sans en arriver à dire « et bien là, tu aurais dû dire ceci, faire cela », à dicter une conduite imposée. Et le salarié devient une marionnette, dont les dires et gestes appartiennent davantage à la culture d’entreprise, aux directives d’une société  ou d’un responsable.

A l’inverse,  la notion d‘imposture, c’est se faire passer pour ce que l’on n’est pas… Les deux notions peuvent étonnement se rapprocher.

 

Une posture de l’authentique?

Depuis quelques années on parle de management authentique  et humain, notamment avec le bouleversement suscité par la crise sanitaire en 2020. C’est une bonne chose, mais attention de ne pas passer d’un costume à un autre. Etre plus « humain » ça ne se décrète pas, être « authentique » ça ne se feint pas.

Pour tendre vers cela, il faut revenir à soi, ses valeurs, ce qui nous caractérise. Être soi dans un monde de modèles et de schémas n’est pas si simple, cela demande finalement un certain travail d’identification de ce qui n’est pas à soi, pour mettre en avant ses propres points forts et avoir conscience de ses limites.

Quand on ne sait pas qui l’on est, on est ravi qu’une caricature vous prenne en charge.

Eric-Jean Garcia

Être plus authentique permet une interprétation plus personnelle et donc unique de notre rôle professionnel. On utilise alors notre énergie à renforcer nos points forts, plutôt qu’à imiter.

Cela renvoie à la notion de rôle et la métaphore du masque chez les stoïciens en Grèce antique.posture porter un masque

Le destin nous donne un rôle prédéterminé, il est symbolisé par le masque dans le théâtre antique : le roi, le fou, le mendiant, l’épouse,  le traitre. On ne choisit pas ce rôle, mais la manière de l’interpréter nous appartient.

 

Veille à jouer ce rôle avec talent…car ce qui t’appartient c’est ceci, bien jouer le rôle qui t’a été donné. Epictète

16 mai 2021 0 Commentaire
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codeveloppement
bien-être au travail

Le Codéveloppement en entreprise : L’Autre comme acteur de mon développement.

by Gaëlle B 22 novembre 2020

L’intelligence collective

Tout seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin.

Dans l’inconscient collectif de l’entreprise, nous avons tous quelques caricatures négatives de l’autre.  Ces caricatures peuvent nous le dépeindre comme un rival (mon collègue commercial), un empêcheur(mon collègue du contrôle de gestion), un boulet (mon collègue du marketing qui ne voit pas les choses comme moi), un dangereux enquêteur des services secret (Mon collègue des RH) et tant d’autres.

Si nous devons nous aimer les uns les autres, nous devons déjà apprendre à travailler ensemble, les uns avec les autres. Ce n’est pas si simple.

L’intelligence collective se répand de plus en plus et donne une autre approche, d’autres règles de vie ou le temps d’un atelier nous envisageons l’autre d’une manière nouvelle.

Au sein de l’intelligence collective, il est un dispositif d’apprentissage puissant que j’aime beaucoup, car il pose l’Autre comme acteur de mon développement, facteur d’enrichissement.

 

Le Codéveloppement

Il montre à quel point l’autre peut enrichir mon point de vue, me faire cheminer sur ma problématique par ses questions afin de m’aider à trouver moi-même la meilleure solution à un problème.

Le Codéveloppement professionnel est une méthode québécoise qui se développe en France depuis plus d’une quinzaine d’années. Un groupe  de 5 à 8 personnes se réunit et échange sur des problématiques professionnelles. Les participants apprennent  ensemble, grâce à un processus en six étapes structurant la parole, l’écoute et la réflexion et incitant à l’action.

 

La diversité, comme générateur de créativité

Ce dispositif mise sur l’intelligence collective, la recherche les divergences et la multiplicité des points de vue comme facteurs d’enrichissement et de prise de recul.

La méthode permet de penser  » out of the box « , et de développer sa créativité dans la résolution de problèmes.

Plus les participant sont différents dans leurs paradigmes et leurs manières de voir les choses, plus riche sera la séance.

Chaque séance s’ouvre par un tour de parole rapide ou chacun partage sa problématique, préoccupation ou son projet . Se définissent alors 3 rôles:

  • ‘Le client’:  Celui dont le sujet est choisi. La séance (entre 2 et 3h) sera focalisée sur ce client dans son contexte.
  • ‘Les consultants’: les autres participants vont dans différentes phases écouter le client, puis le questionner, et livrer enfin leur « consultation »: des avis, feedbacks, alternatives, ouvertures, idées, partage d’expérience, contacts, propositions d’action, etc.
  • ‘l’animateur du groupe’: qui est formé à l’animation de cet exercice et amène le groupe  séance après séance à affiner sa capacité de questionnement et d’écoute.

Voir article Le Codéveloppement vous intéresse?

 

Les bénéfices:

  • Prendre du recul, de la hauteur sur des problématiques
  • Développer sa créativité et sa confiance vis à vis de ses préoccupations professionnelles
  • Apprendre à travailler en équipe, à prendre sa juste place dans un collectif
  • Travailler son questionnement
  • Avoir un groupe d’appartenance où règne confiance et entraide
  • Bénéficier d’un formidable coup de « boost » régulier et d’incitations à l’action

Un groupe n’aide pas simplement ses membres à résoudre les problématiques qu’ils rencontrent. Le groupe se soutient, apprend à se connaître et progresse ensemble vers une meilleure intelligence collective.

 

A chaque séance que j’anime, c’est toujours avec autant de surprise que nous expérimentons à quel point réfléchir à plusieurs nous permet d’aller bien plus loin et d’intégrer de nouvelles compétences de savoir-être.

C’est un dispositif de développement très efficace sur des compétences de management, leadership, entrepreneuriat, gestion de grands projets.

 

 

 

22 novembre 2020 0 Commentaire
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3 amis en quête de sagesse
bien-être au travailBlogPenser

« Trois amis en quête de sagesse » dans le cadre pro ça donne quoi?

by Gaëlle B 16 août 2020

Livre de Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard.

Un moine bouddhiste, un philosophe et un psychiatre rêvaient d’écrire un livre d’ensemble, pour être utiles, pour apporter des réponses aux questions que tout être humain se pose sur la conduite de son existence.

Comment vivre avec les autres ? Comment développer notre capacité au bonheur et à l’altruisme ? Comment diminuer le mal-être Comment devenir plus libre ?…

Sur chaque thème, l’égo, les émotions, la simplicité, l’écoute, entre autres,  ils racontent leurs expériences, leurs efforts et les leçons apprises en chemin et nous proposent des conseils. Leurs approches se complètent à merveille. Un livre simple mais dense de sens et d’apprentissage.

Et dans la vie professionnelle:

Les auteurs insistent sur le fait de pratiquer ces conseils au quotidien, pas besoin de grande réflexion sur le sens de la vie, ni d’actes héroïques, mais simplement des actes à notre mesure, jour après jour pour essayer d’être meilleur avec soi et avec les autres.

 

L’ego et l’estime de soi :

Les 3 co-auteurs partagent leur définition de l’ego, versus l’estime de soi, l’amour propre, le mental.

Christophe André (le philosophe) nous parle d’une étude clinique qui montre les bénéfices d’un esprit d’appartenance et de fraternité avec les autres, pour construire une bonne estime de soi. Cela ne  dévalorise pas mais  sécurise, apaise. Au contraire, le désir de dominance, de sortir du lot est insécurisant et épuisant.

On voit tout de suite le parallèle avec le monde de l’entreprise, ou savoir se démarquer est recherché et attendu. Il y a une part de marketing de soi dans le jeu des promotions et des prises de responsabilités. Il s’agit d’être conscient de la fatigue et du stress que ce système génère en nous afin de réguler et nous mettre nos propres garde-fous.

Cela signifie aussi que les organisations horizontales permettent aux salariés d’être plus épanouis que les organisations basées sur une verticalité de  la hiérarchie.

Les sujets narcissiques qui ont ces obsessions de domination, de reconnaissance, de soumission de la part d’autrui sont des gens extrêmement insécurisés, avec des niveaux élevés de stress d’anxiété de tensions. Christophe André.

On ne se débarrasse pas de l’ego (le mental), il faut juste s’assurer qu’il en soit pas trop polluant pour les autres et pour soi.

Les auteurs rejoignent et citent les ouvrages d’Eckart Tolle que je trouve excellents. Celui-ci explique que l’égo est source de souffrance et que celui-ci a besoin pour exister, de ruminer le passé et d’anticiper l’avenir. L’égo est un imposteur qui ne survit pas à la lumière du présent. Soyons dans l’instant présent, dans l’écoute dans l’action ici et maintenant et il cessera de nous nuire.

Alexandre Jollien propose de commencer la journée avec un bilan météo interne « tiens aujourd’hui mon petit moi s’agite, ça ne va pas très bien, …». Nous pouvons donc accepter puis adapter la journée et faire preuve de vigilance.

Les autres thématiques:

Elles sont autour de l’authenticité, la simplicité, l’écoute, la cohérence, l’altruisme. Autant de valeurs que l’on prône  ces temps-ci en entreprise. Arriver à les appliquer est autre chose. Ce livre nous donne l’envie et le pourquoi. A nous d’inventer le comment.

16 août 2020 0 Commentaire
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bien-être au travailBlogPenser

« La semaine de 4h » de Tim Ferriss

by Gaëlle B 13 août 2020

[Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« La semaine de 4 heures » de Timothy Ferriss

Si ce livre ne contenait qu’un seul mot ce serait : Audace

Sa promesse: Échappez au métro-boulot-dodo et vivez la vie de vos rêves!

 

Parti d’une démarche audacieuse, l’auteur partage sa vision ses expériences et nous entraine sur son chemin. Cet entrepreneur, investisseur, auteur, blogueur et conférencier prône l’entrepreneuriat  et le travail nomade comme art de vivre.

Quel style de vie voulez vous vraiment avoir ? Gagner de l’argent n’est pas une fin en soi. Attendre la retraite pour avoir enfin le temps de vivre n’est pas le bon choix.

L’auteur invite à trouver, dès maintenant, le bon équilibre entre gagner de l’argent et disposer de son temps, quitte à changer de vie.  Il y ajoute quelques options intéressantes comme se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise, travailler à distance depuis n’importe quel pays, destination ou plage de rêve, devenir expert d’un domaine en 3 semaines.

Trouvez vos priorités et vous trouverez votre style de vie.  Tim ferriss

 

L’auteur me parait jeune (à l’époque ou il a écrit le livre), bourré d’ambition, d’audace. Il n’aime pas l’autorité et le monde de l’entreprise,  et souhaite travailler comme il veut, quand il veut et d’où il veut, et …pas beaucoup. En ce sens l’écriture de son livre est une réussite. Et je partage l’enthousiasme de ses millions de lecteurs.teletravail

Attention toutefois, tout le monde ne rêve pas de monter sa boîte, de travailler en mode nomade et de claquer la porte de l’entreprise dont il est salarié.

Ce livre a plus de 10 ans, mais il présente une manière de penser le business et sa vie, que l’on ne retrouve pas ailleurs.

Tim Ferriss y livre ses théories et astuces. Depuis il a publié de nombreux ouvrages, dont certains livrent les secrets et conseils de personnalités à succès.

Pour en savoir plus sur Tim Ferris, voici son blog.

 

Ce qu’on en retient pour la vie pro:

  • Si vous avez toujours eu envie de monter votre entreprise, de miser sur des opportunités, de trouver le bon filon, ce livre vous boostera!  Tim Ferriss prône l’entrepreneuriat comme nouvel art de vivre.
  • Si vous êtes bien dans un job salarié, cette lecture vous permettra de remettre vos envies au centre et vous interroger sur  » le pour quoi » je travaille ? L’énergie de l’auteur est communicative et donne envie de reprendre l’ascendant sur son plan de carrière, et au delà, sur son projet de vie.

Il aborde aussi de manière très percutante la gestion du temps avec des pratiques radicales comme la diète d’informations, la réduction drastique des mails et réunions. Ses illustrations appliquées de la loi de Pareto et la loi de Parkinson sont très intéressantes. Il démontre qu’être occupé  en permanence n’est qu’une façon d’éviter ces tâches désagréables mais cruciales auxquelles nous devrions nous atteler.

Le manque de temps n’est rien d’autre qu’un manque de priorités. Tim Ferriss

Il aborde aussi la notion de délégation, car son modèle est basé sur la sous traitance des tâches.

Les problèmes disparaissent dès lors que vous n’êtes plus là à jouer les goulots d’étranglement et que vous confiez le pouvoir à d’autres. Tim Ferriss

 

Des défis sont proposés tout au long de la lecture dans le but de cultiver votre audace. J’ai un penchant particulier pour celui qui consiste à s’allonger par terre dans un lieu public: une gare, un café, une grande surface!

 

13 août 2020 0 Commentaire
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bien-être au travailBlogPenser

« Tous enthousiastes! » d’André Stern, dans le cadre professionnel ça donne quoi?

by Gaëlle B 9 août 2020

Chez [Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« Tous enthousiastes » de André Stern

L’idée principale du livre

Enthousiasme vient du grec « en theos » qui signifie « Dieu intérieur ». Être habité par quelque chose qui nous dépasse, ne serait-ce qu’un court moment, voilà ce qu’est l’enthousiasme.

Chez le jeune enfant, l’enthousiasme est primordial, c’est lui qui le pousse à la découverte du monde, à apprendre par lui-même, par le jeu, les répétitions sans tenir compte de l’échec.

L’enthousiasme est une source puissante de dépassement de soi.

L’enthousiasme est ce qui nous permet de nous relier au génie qui est en nous. André Stern

Malheureusement, le système éducatif classique ensuite sépare nettement le jeu et l’apprentissage.trouver sa voie

Les temps qui y sont consacrés sont distincts et bornés et l’importance qui y est accordée aussi. La hiérarchie entre les métiers et les activités a également rendu l’enthousiasme pour un sujet, une matière plus « appréciable »  que pour une autre. C’est notre enthousiasme qui en fait alors les frais.

L’auteur utilise l’image d’un couvercle, que l’on vient poser par conformisme social sur notre enthousiasme en grandissant.

 

L’homme meurt une première fois à l’âge où il perd l’enthousiasme. Honoré de Balzac

Mais l’enthousiasme ne s’éteint pas pour autant, à nous de le retrouver et de le cultiver, d’en faire notre source de progression, de joie

L’enthousiasme est contagieux

L’enthousiasme dans le cadre professionnel

  • La formation en entreprise:

Après cette lecture, développer le jeu et l’émotion dans la formation en entreprise, me parait encore plus pertinent (j’en était déjà convaincue) : Serious games, quiz, expérientiel pour ce qui est des softskills, et l’utilisation d’applications comme Klaxoon, Kahoot, Msurvey.

André Stern nous démontre le lien direct entre enthousiasme et compétence. Cela m’a fait penser à un autre point de vue sur le concept de l’Ikigai ou l’on investirait pleinement le cercle du « ce que j’aime faire » on s’y adonne entièrement  afin de venir par la même occasion renforcer le cercle du « ce pour quoi je suis doué ». Le reste se mettrait en place naturellement.

L’idéal est bien entendu que le souhait et le projet de formation vienne du salarié. Sinon quel enthousiasme?

  • Se questionner sur l’enthousiasme: enthousiasme au travail

Comment susciter l’enthousiasme de ses collaborateurs sur un projet ? Quelle dimension de jeu, de challenge pourrait susciter l’enthousiasme ? Sans infantiliser nos collaborateurs bien entendu. Comment permettre à leurs zones d’excellences de s’exprimer même si elles paraissent loin de leur activité actuelle.

  • Cultiver l’enthousiasme au quotidien, chez nous et chez les autres:

Attention aux « il faut », « je dois » et autres verbes qui font fuir notre enthousiasme.

Pour alimenter la flamme de notre enthousiasme, accordons nous et accordons aux autres le droit à l’erreur.

 

Pour conclure sur cette lecture

Dès la première page, nous suivons les traces d’André Stern qui tient la main de son enfant. Nous le suivons page après page sur un rythme doux et explorons des témoignages, des pensées souvent en lien avec l’enfance et l’éducation.

Les récits laissent éclore naturellement cette conviction que chacun de nous possède une force intérieure, une source formidable qu’est l’enthousiasme.

Enthousiasme : ce feu qui brûle dans la maison de l’âme, et par lequel chacun de nous deviens source.  J-F Bernardini chanteur du groupe Corse « I Muvrini »

 

Pour conclure, je rajouterais : ne lâchons jamais la main de l’enfant qui est en nous.

Plus d’info sur le livre sur la page d’André Stern

 

9 août 2020 0 Commentaire
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Comment se faire des amis CARNEGIE
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« Comment se faire des amis » D. CARNEGIE, DANS LE CADRE PROFESSIONNEL CA DONNE QUOI ?

by Gaëlle B 7 août 2020

[Mon book challenge] de l’été:

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Aujourd’hui:

 

« Comment se faire des amis » de Dale Carnegie

 

Best-seller parut  en 1936 pour la 1ere édition et vendu, depuis, à plusieurs dizaine de millions d’exemplaires.

J’ai lu ce livre quand j’avais 14 ans et ça avait été une révélation pour moi, dans la manière de voir les autres et de communiquer. Je voulais absolument le relire dans le cadre de mon challenge lecture.

C’est un livre sur la communication et le rapport aux autres avec des exemples aussi anciens qu’excellents de la vie personnelle et professionnelle. Les concepts sont forts et l’écriture claire et fluide permet de les intégrer facilement et de s’en souvenir.

L’auteur nous amène à prendre conscience de l’impact énorme de l’égo chez chacun de nous et apprendre des stratégies et méthodes pour améliorer ses relations dans une intention bienveillante.

L’originalité de la méthode de Dale Carnegie consiste à propose des exercices de communication favorisant l’émergence de la sincérité intentionnelle.

Je parle d’une nouvelle manière de vivre. Dale Carnegie

L’autre intérêt de lire se livre : les exemples vous plonge dans l’Amérique aux temps de la guerre de sécession, de la grande dépression et vous vous retrouvez à l’époque des self-made men à l’américaine. Une immersion savoureuse (digne d’un roman) et très stimulante.

 

Le secret du succès s’il existe, c’est la faculté de se mettre à la place de l’autre et de considérer les choses de son point de vue autant que du nôtre.

Dale Carnegie

 

 

L’intérêt dans la vie professionnelle ?

Je ne le détaillerai pas là, c’est un « must read ».

Un de livres sur la communication des plus efficaces, qui revient avec bienveillance et humilité sur les fondamentaux grâce à des illustrations parlantes. Il aborde le besoin de reconnaissance,  l’importance de considérer les choses du point de vue de son interlocuteur. Comment s’intéresser à l’autre, pratiquer l’écoute active, etc.

Et quand l’un des 10 principes est simplement  « Souriez »,  alors je dis « oui ! », nous manquons de sourires aujourd’hui et c’est pourtant un geste qui établit un lien spontané et sincère entre les personnes.

 

Il y a vingt-cinq siècles, le sage chinois Lao-Tseu disait que la raison pour laquelle les rivières et les mers reçoivent les hommages de centaines de ruisseaux des montagnes, c’est qu’elles restent plus bas qu’eux. Dale Carnegie, Comment se faire des amis

 

 

7 août 2020 0 Commentaire
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Communication non violente
bien-être au travailBlogPenser

LA COMMUNICATION NON VIOLENTE et dans le cadre professionnel ça donne quoi?

by Gaëlle B 4 août 2020

[Mon book challenge] de l’été:

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Aujourd’hui:

« Les mots sont des fenêtres » de M.B Rosenberg           

 ma note 10/10 !

 

Voilà un livre formidable ! En le lisant je comprends cette petite lueur d’espoir au fond des yeux de ceux qui parlent de de la CNV (communication non violente).

Oui, si chacun pouvait lire et tenter d’appliquer les principes et techniques de la CNV, le monde s’en trouverait changé pour le meilleur.

Un livre qui traite de comment faire avec nos besoins nos émotions et ceux des autres. Enfin ! Tout s’éclaire.

Les préfaces de Deepak Chopra et du petit-fils de Gandhi donnent le ton.

 

La technique de base

S’exprimer en communication non violente réponse que 4 composantes :

  1. L’observation : les faits rien que les faits
  2. Les sentiments : ce que cela provoque en moi. Comment je me sens
  3. Les besoins : Faire l’effort de cerner le besoin en moi qui est en souffrance.
  4. Une demande : exprimée de manière simple en tournure positive et ouverte, ce n’est pas un ordre.

Imaginons par exemple une situation professionnelle ou un collaborateur remet un travail qui est jugé non conforme par son responsable. Le collaborateur n’ose rien dire alors que pour lui, les consignes n’étaient pas claires dès le départ.

En communication non violente, le collaborateur pourrait s’exprimer ainsi:

« Tu me dis que le dossier que je viens de rendre ne correspond pas aux attentes [= observation], je me sens fortement découragé car je pensais avoir compris la demande et fourni un dossier excellent [= sentiment] J’ai à cœur de bien faire mon travail et j’aime bien avoir de la reconnaissance sur la qualité du travail que je fournis [besoin]. J’aimerais qu’on trouve un moyen de bien clarifier les attentes, que dirais-tu de les rédiger ensemble à l’écrit  et de faire un point d’avancée chaque semaine ? [demande] »

Les enseignements du livre qui m’ont le plus marqué :

Chacun doit porter la responsabilité de ses émotions et sentiments, pour cela il faut savoir distinguer la cause du facteur déclenchant de l’émotion.

Le comportement de l’autre peut être le facteur déclenchant, mais il n’est pas la cause de ma colère, ma tristesse, etc. mes émotions naissent de mes besoins qui ne sont pas comblés. Je dois en porter la responsabilité.

Voir toute critique opposition ou jugement comme l’expression d’un besoin de l’autre. Essayons d’écouter le besoin de notre interlocuteur derrière ses mots plutôt que ce qu’il pense de nous.

 

En finir avec l’auto-culpabilisation :

Si nous nous surprenons à avoir des jugements négatifs envers nous-même, c’est que nous n’avons pas agi en accord avec nos besoins. C’est bien ce message là que nous devons capter.

  • quels sont ces besoins que je n’ai pas su combler ?
  • comment je me sens ? quels sont les sentiments que j’éprouve ?
  • quelles pistes ou tactique pourraient me permettre de satisfaire ces besoins ?

Pour se libérer et apprendre, nous devons embrasser les deux parties de nous : celle qui a commis l’acte ou eu la  pensée que nous réprouvons et celle qui regrette

 

Un exercice pour en finir avec les « je dois » et « il faut »émotions et communication non violente

Lister les actions de votre vie, que vous ne vivez pas comme un jeu et pour lesquelles vous avez l’impression de ne pas avoir le choix.

Réécrivez ces actes avec « Je choisis de …, parce que je veux… [valeur ou besoin à combler] »

Ou bien choisir d’arrêter ces actions qui ne correspondent pas à nos valeurs et notre besoin et d’en assumer les conséquences, la phrase devient donc « Je choisi d’arrêter de …, parce que cela ne correspond pas à [valeur ou besoin]. »

Exemple : je dois rentrer ces données dans le système d’information  tous les matins et je perds  du temps !

Devient : « je choisis de me bloquer un créneau tous les matins pour rentrer calmement mes données dans le SI, parce que je veux que mon entreprise reste en tête en terme de satisfaction client et ces donnes transmises en temps et en heure y contribuent. »

Ou bien « parce que ce que cela permet à mes collègues du service RH de pouvoir faire leur travail. L’intégrité ou la solidarité sont des valeurs importantes pour moi, et je souhaite contribuer à ce que mes collègues puissent faire le travail dans de bonnes conditions ».

C’est simplement un autre manière de voir les choses, me direz-vous ?

Oui. Cet exercice permet de redonner du sens à nos propres actes en faisant des choix conscients au service de nos valeurs et de nos besoins.

 

La communication non violente base d’un bon feedback positif

Voila comment exprimer pleinement sa gratitude en CNV, plutôt que d’un compliment qui est un simple jugement d’autrui, aussi positif soit-il.

  1. Décrire les actes pour lequel on remercie
  2. Dire les besoins que ces actes ont satisfait chez nous
  3. Exprimer le sentiment  de plaisir né de la satisfaction de ces besoins

Dans le domaine professionnel cela pourrait être :

« Je te remercie, car quand tu es intervenu en réunion d’équipe pour donner ton expérience de travail avec l’équipe de production, je me suis sentie vraiment soulagée, car j’ai besoin de soutien pour faire comprendre tout l’intérêt de travailler avec cette équipe alors que personne ne souhaite le faire. »

 

Le livre donne des exemples percutants d’application dans la vie personnelle et familialle et des actes de médiations qui paraissaient perdus d’avance et que l’auteur a mené avec succès, grâce à ses qualités d’écoute et d’empathie.

Les principes sont éclairants, même si la mise en œuvre demande du travail. Cela vaut la peine d’essayer.

A mettre entre toutes les mains !

4 août 2020 0 Commentaire
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Kintsugi livre sur l'art de la résilience Celine Santini
bien-être au travailPositiver

« Kintsugi, l’art de la résilience » de Céline Santini

by Gaëlle B 29 juillet 2020

[Mon book challenge] de l’été:

Livre de Celine Santini "Kintsugi, lart de la résilience"

Lire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.

Aujourd’hui:

 

« Kintsugi, l’art de la résilience » de Céline Santini   

ma note 8/10

 

L’idée clé du livre : Affirmer son identité avec  ses multiples facettes, ses failles, ses morceaux recollés nous rend uniques dans notre façon d’être au monde

Le Kintsugi est un art ancestral japonais qui consiste  à réparer un objet en le magnifiant, par un processus long et minutieux. Ainsi l’objet retrouve une seconde vie ou ses fêlures sont mises en valeur. En art thérapie, le Kintsugi inspire une démarche de résilience ou l’on accepte ses traumatismes, ses difficultés pour repartir sous une nouvelle forme qui tire sa beauté de ses blessures également

Nos cicatrices physiques et mentales racontent qui nous sommes.

Le Kintsugi invite à apprécier l’imperfection et à sortir des modèles standardisés et lisses.

Burn-out et résilience Kintsugi et résilience

« La résilience est la capacité à réussir, à vivre,  à se développer en dépit d’adversité » Boris Cyrulnik

Les burn-out ont grimpé en flèche ces dernières années, le livre de Céline Santini présente le Kintsugi dans sa dimension d’art-thérapie qui permet de se reconstruire après un coup dur de la vie: deuil, divorce, accident mais aussi burn-out .

La notion de résilience a été récemment mise en lumière en France  par Boris Cyrulnik notamment.  Aux États-Unis c’est un terme d’usage courant, qui reflète un état d’esprit optimiste. Quoi qu’il arrive, on pense qu’il y a toujours une happy end possible.

Cet état d’esprit optimiste ouvre aussi sur le droit à l’erreur, ainsi que le droit au pardon pour certaines fautes du moment qu’on les reconnait et que l’on s’en repent.

Comme le dit Boris Cyrulnik le malheur n’est jamais pur malheur, ni même le bonheur.

De l’adversité nous pouvons  malgré tout sortir grandis, trouver quelques touches de positif  dans les moments difficiles, telles ces œuvres uniques qui arborent avec fierté l’or et les cicatrices.

 « Chaque blessure est une leçon, et chaque leçon nous rend meilleurs. » Georges RR Martin

 

La lenteur et le processus de transmutation sont les maitres-mots du Kintsugi

Ce que je trouve formidable dans l’art du Kintsugi, c’est cette mobilisation totale :

-physique : art manuel demandant une grande précision

-mentale : la créativité, le soin de bien suivre le processus, l’art d’attendre

-émotionnelle : juger aussi par son cœur quelle est la meilleure transformation pour que cet objet auquel on tient énormément parfois, raconte son histoire et démarre  une seconde vie.

Voilà la force de l’art thérapie basé sur le Kintsugi : mobiliser toute son énergie, tout son être  pour accepter, guérir et renaitre.

Le processus ne peut être que lent. Son but est de nous faire passer par les différentes étapes du deuil de quelqu’un ou de quelque chose: de l’acceptation de la situation jusqu’à la renaissance vers un autre soi.

Pour en savoir plus sur les étapes du Kintsugi, consulter l’article « Le Kintsugi et résilience: transformer nos blessures émotionnelles en forces »

Mon avis : Un excellent ouvrage qui explique en détail le processus de Kintsugi et une relecture en art thérapie.

Céline Santini nous fait voyager à travers différents exercices et méthodes de développement personnel.  Ainsi nous pouvons sentir et définir quel est notre propre  chemin de résilience. Un livre riche d’exemples personnels et à travers lequel on se sent accompagné.

 

Davantage d’info sur le Kintsugi:

Le site de Céline Santini:  esprit-kintsugi.com

Video Kinsugi video des étapes du Kintsugi: Interview de Myriam Greff, artiste, maitre dans l’art du Kintsugi

 

Video TEDx : Kintsugi, the art of broken

 

29 juillet 2020 0 Commentaire
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livre la clé de votre énergiedéveloppement personnel résilience blessures émotionnelles
bien-être au travailBlog

« La clé de votre énergie » de N.Calestrémé, et dans le cadre professionnel ça donne quoi?

by Gaëlle B 27 juillet 2020

[Mon book challenge] de l’été:

lecture challenge developpement personnelLire 10 livres de développement  personnel et partager ma vision de ce qu’ils peuvent nous apporter dans le cadre du travail.
Aujourd’hui:

« La clé de votre énergie » de N.Calestrémé           

                  ma note 9/10

 

L’idée clé du livre : Sortir de nos blocages, blessures émotionnelles et cycles néfastes

Lorsque j’ai vu le titre, j’ai tout de suite pensé qu’il s’agissait d’un livre qui allait parler de mon énergie au quotidien, comment se booster grâce à l’alimentation une hygiène de vie , de la méditation, etc.

Pas du tout, ou du moins pas si facilement. Je n’imaginais pas aller aussi loin, aussi profondément dans l’introspection et dans les recherches. Ce livre nous amène à poser un œil neuf sur ses propres blocages, ceux de sa famille, et les évènements qui nous ont marqués.

L’auteur part du postulat que  les épreuves, maladies et adversité sur notre route sont là pour nous faire grandir, ou du moins que l’on peut s’en servir pour identifier des axes que nous devons travailler.

Elle aborde les 5 blessures affectives :

  • Abandon
  • Rejet
  • Humiliation
  • Trahison
  • Injustice

Si nous ne travaillons pas sur nos blessures, elles s’exprimeront à chaque fois qu’elles en auront l’occasion, nous poussant régulièrement vers les même travers, comportements et  points de vue.

Ce que j’en retiens pour la vie professionnelle :

Nos blessures émotionnelles nourrissent nos croyances limitantes

Ces blessures émotionnelles sont ancrées en nous  et nous impactent autant dans notre vie perso que dans notre vie professionnelle, car nous y sommes parfois davantage exposés (nombre et fréquence de contacts, notion de rôle, d’image, de statut)

Elles sont à la source des croyances limitantes,  par exemple :

« je ne peux pas prétendre à ce poste car je suis une femme »,

« je ne peux pas mériter quoique ce soit si je ne me donne pas à 200% quitte à empiéter sur le perso »,

« j’ai un besoin vital que mon boss soit fier de moi »,

« je ne prends pas la parole car je ne maitrise pas le sujet à 100% »

 

Le travail est l’endroit idéal pour travailler sur les blessures émotionnelles :

Je pense que la sphère professionnelle comporte toutes les conditions nécessaires pour travailler efficacement sur ces blessures émotionnelles et les comportements qui en découlent.

  1. Il est souvent plus facile de faire preuve de distanciation, de prise de recul dans le travail. L’enjeu émotionnel est moins grand, et on voit les autres à l’œuvre avec un œil extérieur. On peut repérer les blessures émotionnelles des autres et les comportements qui en découlent.

 

  1. Les entreprises sont de plus en plus ouvertes à la pratique du feedback, au retour des autres, au développement personnel, aux softskills. Le codeveloppement, le mentoring sont des dispositifs de montée en compétences qui nous amènent à observer de plus près nos blocages et nos comportements limitants.

 

  1. Enfin notre quotidien au travail est un formidable terrain de jeu,  d’apprentissage et d’expérimentation des relations humaines. Ce terrain comporte ce qu’il faut de cas problématiques, complexes, adverses,  de soutien, de témoins.

 

  1. Ce qui nous fait le plus réagir est la piste à privilégier. Par exemple, les comportements qui nous exaspèrent le plus sont les plus intéressants pour notre évolution :

Prenons le cas où mon collaborateur n’avance pas sur les quelques tâches que je lui confie en direct, par ailleurs il travaille très bien sur les missions qu’il reçoit dans son flux classique d’activité.  Cela me met hors de moi ! En lisant cela, nous avons déjà en tête des pistes d’explications et de solutions pour remédier à ce problème. Très bien.

Mais voyons aussi pourquoi cela me fait autant réagir ?sensation  de trahison ? Sensation de rejet de mon autorité ? Manque de confiance en moi ? ai-je déjà eu ce type de réaction ?

Si cela me fait réagir à ce point c’est que cela vient toucher un point sensible. S’il y a derriere cela une blessure affective existante, il faut la reconnaitre et la panser avec humilité et patience parfois, car elle s’exprimera à chaque fois qu’elle en  aura l’occasion dans la vie professionnelle comme personnelle.

 

Natache Calestrémé  nous donne des protocoles et des clés pour travailler sur ces blessures afin qu’elles impactent de moins en moins nos comportements et décisions

Elle explique également que ces blessures émotionnelles peuvent se transmettre de génération en génération (psychogénélaogie). Repérer les cycles qui se répètent, les liens entre nos épreuves et ceux de notre entourage, voire de nos ancêtres, nous donnent des clés pour avancer, mettre fin à des cycles douloureux, des liens néfastes et aussi améliorer sa santé.

 

Le mot de la fin sur ce livre

Une approche holistique qui nous amène à réfléchir sur nos schémas répétitifs, les comportements dont nous aimerions nous débarrasser dans la vie pro comme perso.

L’approche des blessures émotionnelles et leur capacité à orienter nos comportements et nos décisions est très intéressante. Je la retrouve sous l’angle de la communication dans le livre « Les mots sont des fenêtres (ou des murs)» sur la communication non violente, que je suis en train de lire  pour un prochain post.

Le livre de Natacha Calestrémé  nous « remue » pas mal et permet d’avancer durablement dans la connaissance de soi, bref,  une belle lecture d’été pour prendre du recul et rentrer plein(e) d’énergie.

27 juillet 2020 0 Commentaire
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