Je prends ma place
  • Blog
  • Carnet d’inspirations
    • Carnet d’inspirations

      magie, nature et liberté : les steppes mongoles

      23 avril 2020

      Carnet d’inspirations

      Soirée guitare et feu de camp

      1 mars 2020

  • A propos
  • Le Codéveloppement
Je prends ma place

Blog d'inspirations pour un monde meilleur

  • Blog
  • Carnet d’inspirations
    • Carnet d’inspirations

      magie, nature et liberté : les steppes mongoles

      23 avril 2020

      Carnet d’inspirations

      Soirée guitare et feu de camp

      1 mars 2020

  • A propos
  • Le Codéveloppement
Monthly Archives

mai 2020

envie de reconversion professionnelle?
bien-être au travail

Envie de reconversion professionnelle après la crise COVID ? 3 expertes partagent leur avis

by Gaëlle B 20 mai 2020

Les semaines de confinement ont fortement chamboulé la vision du travail  et le rythme du quotidien.

Nouvel équilibre vie privée/vie pro, disparition des contraintes de circulation, la plupart d’entre nous ont pu expérimenter une autre vie.

Certains métiers ont pris une aura différente comme les métiers de la santé, alors que d’autres se sont révélés, au travers du confinement, moins porteurs de sens et d’utilité publique.

Avec le déconfinement, nombreux sont ceux qui ont repris le travail avec des envies d’ailleurs. Pour d’autres, c’est la perte d’emploi qui oblige à chercher, s’adapter, se former, se questionner.

Entre quête de sens et nécessité liées au bouleversement économique, va-t-on assister à un boom des reconversions en 2020 ?

3 expertes partagent leur réponse  :

Garance Yverneau

Coach professionnelle

Fondatrice de 5A Conseil, booster de carrières au féminin

Un boom des reconversions professionnelles est en cours depuis le début de la crise sanitaire, 5A Conseil a connu par exemple une hausse de plus de 50 % de demandes pour des bilans de compétences au féminin. Cette crise a globalement mis à mal tous nos repères et bouleversé nos priorités.

Les femmes confinées ont subi beaucoup de pressions dans la mesure où le confinement n’a fait qu’accentuer un déséquilibre déjà existant dans les couples.

Avec la fermeture de nombreux services d’aide à la personne des établissements scolaires, comment déléguer une partie des tâches parentales et domestiques ? Or, ce surcroît de travail est assumé encore et toujours par les femmes dans la grande majorité des cas, ce qui renforce leur sentiment d’épuisement.

Par ailleurs, l’expérience du télétravail a également mis en évidence la porosité entre vie personnelle et vie professionnelle engendré par le télétravail : la présence de la famille, notamment de jeunes enfants, du conjoint, interfère avec le travail et entraîne des chevauchements des différentes sphères les unes sur les autres.

En plus des interrogations sur l’équilibre entre aspirations professionnelles et vie de famille, la quête de sens est plus que jamais au coeur des préoccupations des femmes.

Le travail, qui occupe une place centrale dans notre quotidien, est brutalement transformé : entre chômage partiel et télétravail, le confinement nous a invité à nous questionner sur notre métier et plus généralement, sur notre vie.

Les femmes ressentent plus que jamais le besoin d’être aidées et accompagnées pour y voir plus clair et envisager une reconversion ou un changement de vie professionnelle de manière sereine dans un contexte mouvant et incertain.

Cette crise a renforcé l’envie pressante de sortir d’un sentiment d’épuisement, d’ennui, de non-sens, de pression ou déséquilibre de vie

L’année 2020 sera donc pour beaucoup d’entre nous, l’année des reconversions.

 

Marion Hazera

Psychologue du travail et des organisations

 

Soulignons-le, cette crise fait apparaître des injonctions paradoxales.

Elle fait surgir pour certains des craintes quant à l’avenir professionnel dans un marché du travail qui risque de se tendre, mais aussi l’envie d’aller voir ailleurs… Ces 2 mois ont pu être pour certains vécu comme un véritable chamboulement émotionnel et psychologique. Les raisons d’une envie, d’un besoin de reconversion sont multiples et variées, mais le haut du podium reste celui du « sens ». 

Alors LA question ne serait-elle pas plutôt comment les organisations dans cette période de crise vont-elles retenir ces salariés qui auraient cette envie d’ailleurs ?  

La reconversion, est-elle la seule issue à envisager pour retrouver du sens ? 

Cette crise, n’est-elle pas le moment pour les organisations de s’emparer de cette question du sens ? Comment ?

Certainement en permettant d’abord au collectif de travail de (re)discuter du travail réel et vécu, de ses singularités et surtout de ses évolutions qui seront certainement encore pour quelques mois contraintes et dictées par cette crise et son évolution.

La première valeur du « sens » passera certainement par-là et cela contribuera en même temps à nourrir le sentiment de reconnaissance, essentiel à l’engagement des salariés. 

Le confinement ne sera pas forcement signe pour moi d’un « boom des reconversions » mais doit plutôt permettre aux salariés de se repositionner dans l’entreprise sur des sujets plus stratégiques et les organisations auront tout intérêt à leur laisser voix au chapitre pour (re)trouver le meilleur équilibre entre performance économique et performance sociale. 

Chacun va apprendre de cette crise et il me semble prématuré de tirer les premières conclusions, mais plutôt penser les ouvertures. Les organisations tout comme les salariés sont encore dans le feu de l’action et avancent à tâtons… Entre reprise partielle, empêchées, maintien du télétravail… 

En tant que psychologue du travail, une phase de mise en mots des maux ressentis par les salariés me semble essentielle et nécessaire. 

En ouverture pour ma part en tant que psychologue du travail, la mise en mots des maux ressentis par les salariés va être essentielle et nécessaire. 

Valoriser le capital humain, reconnaître et identifier les contraintes, maintenir et développer les ressources dont celles du collectif de travail sera l’enjeu majeur des organisations.

Le salarié n’est donc pas seul face à cette question de reconversion. L’organisation aura toute sa place à prendre pour rebattre ensemble les cartes d’une organisation que l’on ne peut, à ce jour, pas encore repenser.

Edtih Lafargue Vision coaching

Edit Lafargue

Coach professionnel

Valeurs Ajoutées Coaching

Je dirais oui et non, car il n’y a que le changement qui ne change pas!

Certains vivent le changement comme une menace et ont tendance à se replier, en se disant que la situation économique post-corona n’est pas propice à la remise en question.  D’autres le vivront comme une opportunité de se réinventer pour « s’indépendantiser » d’un système à bout de souffle, dans lequel ils ne se reconnaissaient plus.

Les personnes que j’accompagne sont dans la deuxième catégorie. Elles cherchent un job au plus près de ce qu’elles sont, et à l’exercer dans un contexte de flexibilité, d’autonomie, d’impact et de responsabilisation. Elles cherchent à dépasser leurs peurs pour se réaliser dans une activité qui leur ressemble et qui intègre nos nouveaux modes de vie.

Par exemple :  

  • De nouvelles formes de travail (co-working, job collaboratif, l’intelligence collective, travail à distance, Slasheurs etc.),
  • Des produits ou services qui n’existent pas au travers du digital ou d’anciens métiers, revisités et exercés différemment (agriculture, commerçant, artisans etc.) ,
  • De nouvelles formes d’activités, où vie et travail s’entremêlent sans réelle frontière, car le ce que nous faisons au travail c’est notre passion.

Le confinement lié au Codiv-19, nous a placé dans une introspection forcée.

Tout cela peut réveiller des questions dites existentielles :

Et moi dans tout cela ? Qui suis-je vraiment sans l’agitation de ma vie habituelle ? Mon métier est-il un job utile ou un job Bullshit ? Mon projet de carrière, est-il toujours viable pour l’avenir ? Que va t’il se passer si l’économie s’écroule ? La rentabilité à tout prix pour quoi faire ? Quel est le sens de ma vie ?

Ces questions seront peut-être balayées par une crise économique qui va nous obliger à vivre en mode « survie » ou, au contraire, raviver l’envie de se reconvertir dans quelque chose qui a du sens, en se disant:

« puisqu’il n’y a plus rien de certain, autant prendre le risque de faire quelque chose en lien avec qui je suis vraiment et mes convictions ».   

Alors la vraie question qui apparaît est « qui suis-je vraiment et dans quoi ai-je envie de m’engager » ? Pour beaucoup d’entre nous, il est très difficile de répondre à ces questions, je le constate chaque jour dans mes accompagnements.

Cela s’apprend, c’est un tournant, une autre façon de penser sa vie et son travail, qui amènera peut-être un boom de la quête de reconversion. Chacun peut se prendre en main, se reconnecter à qui il est vraiment et le sens qu’il veut donner à sa vie, en apportant aux autres sa valeur ajoutée unique au sein d’un environnement plus participatif, collaboratif, et plus humain.

Ce sont de belles pistes pour demain.   

Pour conclure...

La période Covid-19 est, comme toutes les crises, une étape dans un processus de changement profond qui s’opère. Elle agit comme un révélateur et met en lumière tant les dysfonctionnements que les aspirations.

Les rêves de reconversion et d’une autre vie possible germent plus que jamais dans les esprits. C’est une aspiration à davantage de sens, d’équilibre et d’épanouissement, dans le quotidien de chacun, mais aussi dans la société.

La reconversion est une manière courageuse de tenter de la concrétiser.

Que la reconversion se fasse ou non, gardons en tête nos aspirations positives. Ce sont des moteurs d’action et de précieux atouts  pour amorcer les phases suivantes de ce processus de changement.

 

Gaëlle Barthélemy

20 mai 2020 2 Commentaires
1 FacebookTwitterPinterestLinkedinWhatsappEmail
teletravail
bien-être au travail

Vision du travail après le confinement, un boom des reconversions professionnelles?

by Gaëlle B 5 mai 2020

Les semaines de confinement ont fortement chamboulé la vision du travail  et le rythme du quotidien.

Nouvel équilibre vie privée/vie pro, disparition des contraintes de circulation (temps de trajet, bouchons, plus de transport en commun). La plupart d’entre nous ont pu expérimenter une autre vie.

Le retour au travail, la gestion maladroite de la crise par certaines entreprises, l’évolution de la notion d’utilité du travail vont-il générer des frustrations et déclencher des envies de reconversions professionnelles?

 

Nous avons gouté à un autre rythme, une autre manière de communiquer et de travailler.

Fini le métro-boulot-dodo,  la tête dans le guidon.

Que l’on soit en chômage partiel ou en télétravail, quelle que soit la charge d’activité, notre rythme est diffèrent.

Pour beaucoup d’entre nous, c’est un retour vers un certain équilibre de temps et d’attention  entre notre sphère privée et notre monde professionnel. Pour certains c’est un moment de confinement au vert, comme le montre les réunions en visioconférence faites dans le jardin.

Fini les contraintes de transport!

 

Le temps  s’est dilaté nous permettant de prendre du recul et d’avoir une vision plus objective de  notre quotidien.

Les temps de pause et de changement (maladie longue, congé maternité, le confinement) sont  propices aux envie de reconversions.

Les recherches  Google  sur les mots-clés « reconversion professionnelle  » font un bon de 30% à la fin des vacances d’été et de plus  de 42 %  début janvier à  la sortie des fêtes.

 

La peur  (de la maladie et de la mort) qui s’est largement répandue nous recentre sur ce qui compte pour nous, amène à repenser nos priorités et notre équilibre.

Selon une étude menée par l’équipe de www.nouvelleviepro.fr sur 2083 actifs français, 22% des sondés songeaient à la reconversion professionnelle suite à des problèmes de santé (burn-out, maladie…) en 2019.

 

La vision de la valeur du travail a changé  et la notion d’utilité  a pris une place importante.

Des fonctions trop peu valorisées jusqu’à présent sont devenues des métiers héros : infirmière, caissier, agriculteur, éboueurs, pharmaciens, auxiliaires de vie, etc.

Le Covid-19 a rebeloté les cartes, en ce qui concerne la fierté et le sentiment d’utilité au travail.

D’autres ont pris conscience que si leur travail n’était pas fait, l’activité de leur entreprise avançait tant bien que mal.

La quête de sens était déjà un argument en croissance dans le souhait des reconversions professionnelles.

En 2019 déjà  64% de ceux qui se lançaient dans un projet de reconversion, le faisaient d’abord pour se sentir plus utile et de redonner du sens à leurs actions.

Qu’en sera-t-il après l’épisode COVID-19 ?

Crise sanitaire, crise écologique, crise sociale, crise agricole, comment se sentir utile vis-à-vis des défis actuels?

Quels jobs permettent de s’engager pour les causes qui nous tiennent à  cœur et  de prendre sa place à petite ou grande échelle dans ce monde ?

 

La reprise de l’activité sera t’elle un déclic vers la reconversion pour ceux qui l’envisagent ?

Le retour au travail peut exacerber cette impression de décalage avec un monde de fonctionnement qui n’a pas changé: hypocrisie, lutte de pouvoir, incohérences, processus lourds, inefficacité globale, performance au détriment de l’humain ou de la qualité, manque de sens, missions insignifiantes. Le retour en open-space sera-t-il bien vécu par tout le monde ?

La gestion de la reprise sera cruciale dans le lien qui unit le salarié à  son entreprise. Une “vision négative” de la gestion du confinement par leur entreprise était évoquée parmi les motivations au départ, selon une étude Hellowork menée début avril 2020  auprès de 1015 utilisateurs des sites (RégionJob, Cadreo, Jobijoba), salariés en poste à  la recherche d’un emploi.

 

Vers d’autres aspirations :

Dans la même mouvance de quête de sens, certains recherchent  un travail en lien direct avec leurs valeurs. C’est ce que propose le site www.fuyonsladefense.com , des offres de poste,  des témoignages de reconversions professionnelles, des conseils pour trouver un travail qui a du sens.

 

Un cran plus loin, la démarche de l’Ikigai permet à chacun de trouver la  conjonction entre ses passions, ses talents et les besoins perçus autour de soi. Là  se trouve l’activité qui offrira ce sentiment d’accomplissement et de lien au monde.

 

Choisissez un travail qui vous passionne et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.

Confucius

Vivre et travailler dans un cadre agréable est un des motifs de reconversiontravailleur nomade reconversion professionnelle.

Les travailleurs nomades choisissent de travailler ou bon leur semble dans le monde et leurs photos nous font rêver: lecture des mails sur leur smartphone sur une plage de Thaïlande, avec leur PC dans un café  branché d’Ubud, ville effervescente  de Bali, toujours avec leur PC dans un espace de co-working de San Francisco puis de Barcelone.

 

Etre son propre patron, devenir « libre » en travaillant en  freelance, apprendre  et  se challenger, ou évoluer, autant d’argument qui motivait déjà les reconversions professionnelles.

 

Ou bien choisir d’être un « slasher » qui cumule différentes  activités, pour exprimer ses multiples talents, ses envies  d’entreprendre, de créer de ne pas s’enfermer dans un seul rôle, un seul monde.

Exemple : Anaïs  professeur d’université/facilitatrice graphique/créatrice de bijoux.

 

50 % des métiers que nous connaissions pourraient avoir disparu dans les prochaines années.

De nouveaux défis arrivent avec l’intelligence artificielle, les Millenials.

 

Alors à nous de réinventer le travail, la place et le sens que nous souhaitons qu’il prenne dans notre vie.

5 mai 2020 0 Commentaire
0 FacebookTwitterPinterestLinkedinWhatsappEmail
schema Ikigai
bien-être au travailBlog

L’Ikigai un outil puissant pour trouver sa voie

by Gaëlle B 2 mai 2020

Vous avez l’impression de ne pas être complètement épanoui(e) au travail ? Vous êtes parfois en quête de sens au niveau professionnel ?

L’Ikigai nous emmène sur le chemin d’une réflexion profonde sur notre raison d’être en  faisant voler en éclats la séparation classique entre ce qui relève du privé ( nos valeurs, talents personnels, rêves d’enfants, aspirations profondes) et la vie professionnelle.

Les points abordés dans cet article:

  • Qu’est-ce que l’Ikigai ?Ikigai trouver sa voie
  • Trouver sa voie avec l’Ikigai
  • Une démarche pour révéler et construire sa raison d’être
  • L’Ikigai et l’entreprise

 

Qu’est-ce que l’Ikigai ?

Choisissez un travail qui vous passionne et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. Confucius

Ce concept d’origine japonaise réunit la notion de iki (« vie » ou « être en vie ») et gai (« ce qui vaut la peine et a de la valeur »). L’Ikigai pourrait se traduire par « ce pour quoi la vie mérite d’être vécue ».

Dans la logique de l’Ikigai, il est question de se  connecter à nos propres forces, valeurs et aspirations en lien avec le monde qui nous entoure, pour trouver une activité  qui ait du sens pour nous et dans laquelle on s’épanouit vraiment.

 

Trouver sa voie grâce à l’Ikigai

schema Ikigai

Là où jusqu’alors nous pensions protéger notre équilibre en sacralisant la dichotomie vie privée/ vie professionnelle, l’Ikigai dépasse cette dualité pour se concentrer sur une raison d’être qui ne laisse de côté, ni les ambitions et besoins professionnels (reconnaissance, développement, salaire), ni nos valeurs personnelles, ce qui nous anime et notre façon d’être au monde.

L’Ikigai évolue au fil des âges, des situations, c’est un fil conducteur, une boussole pour trouver sa voie à chaque étape de la vie.

 

La démarche

Il s’agit de s’interroger avec sincérité sur les 4 éléments circulaires.

1-Ce que vous aimez faire :

Commencez par noter, les activités que vous aimez faire, toujours sans vous soucier si elles relèvent de  la sphère privée ou professionnelle.

Pensez aux activités dans lesquelles vous perdez la notion du temps, qui vous donnent de l’énergie, qui vous motivent et dans lesquelles vous trouvez du sens.

Ce que vous aimiez faire étant enfant

Dans son livre, « Trouver son Ikigai », Christie Vanbremeersch nous invite à nous  replonger dans nos rêves d’enfant. Quels étaient-ils ?  Notamment ce que nous n’avons pas poursuivi car jugés irréalistes, ou sans « débouchées professionnelles viable ».

Ces élans qui se sont manifestées très tôt et dont vos parents peuvent témoigner : inventer des histoires, inventer des règles du jeu,  créer des objets qui n’existent pas avec toute l’application et le soin dont vous étiez capable à votrouver sa voies 4 ans.

Il ne s’agit pas de les prendre tels quels, mais de voir si vous avez pu dérouler ce fil conducteur par la suite. Comment cela a-t-il été accompagné ou refréné par votre entourage (famille, école, etc.)? Qu’est-ce que cela évoque encore en vous ? des regrets, de l’énergie positive,  de l’indifférence ?

Pourriez-vous redonner à ce rêve d’enfant une place dans votre vie ? Imaginez et surtout ressentez ce que l’idée produit en vous.

 

La jalousie et la frustration comme indicateurs :

Pensez  aux dernières fois que vous avez éprouvé de la jalousie ou de la frustration, nous propose Christie Vanbremeersch.

Écrivez quel était le motif de jalousie ou la personne enviée. Il ne s’agit pas de se juger mais d’accepter ce sentiment  et de le dépasser pour voir quel est le désir non assouvi qui se cache derrière. Quel est l’élan d’envie que nous n’avons pas osé suivre, et que nous avons volontairement étouffé.

Une fois identifié, qu’est-ce que cet élan provoque en vous ? Voyez-vous comment lui faire une place, lui donner une nouvelle chance ?

Au passage il est intéressant d’identifier la peur qui a refréné cette envie.

 

Exemple de ce que vous aimez peut être faire : j’aime faire du surf, j’aime quand j’ai pu aider quelqu’un, j’aime l’informatique, j’aime voyager. C’est vrai je suis un peu jaloux de mes amis qui lancent leur autoentreprise. Je me dis qu’ils prennent vraiment trop de risque, mais j’avoue que leur vie professionnelle doit être passionnante.

 

2- Ce que vous savez faire, ce pour quoi vous êtes doué(e)

Vos compétences qu’elles soient exercées dans le domaine professionnel ou personnel (associations, loisirs, entourage familial ou amical), ce que vous savez, savez-faire, vos talents, là où vous êtes meilleur(e) que la moyenne ou carrément doué(e).

  • Les domaines ou vous êtes meilleur(e) que la moyenne
  • Ce pour quoi vous êtes reconnu(e).
  • Des coups durs ou vous avez su vous relever et apprendre.
  • Les choses positives que les autres disent ou ont dit de vous, vos parents, professeurs, collègues, clients, amis, etc.
  • Pour quoi font-ils appel à vous ?
  • Considérez toutes vos réalisations
  • Considérez aussi vos échecs et les apprentissages que vous avez su en tirer, sur lesquels vous avez capitalisé

Exemple : la comptabilité, classer, analyser, accompagner les petites entreprises dans leurs premiers pas en gestion, finance et comptabilité,  les réseaux sociaux, rédiger, écrire de la  fiction, la photo, organiser des vacances, notamment les vacances en groupes avec mes amis. Me relever après un coup dur, etc…

Celui qui ne connaît pas sa propre valeur est voué à l’échec.  Hazrat Ali-ul-Murtaza

 

3-Ce pour quoi vous pouvez être payé(e)

Pour quelle activité êtes-vous payé(e) aujourd’hui ?

Pour quel type d’activité avez-vous déjà été payé(e), auparavant ? ou pourriez-vous l’être ?

Il n’est pas encore temps de réfléchir à la rentabilité d’une idée.

Pour quelle activité souhaiteriez-vous être payé(e) ?

Pour ouvrir la réflexion : Si votre quotidien était empli de vos passions et d’énergie positive. Si tous les matins vous vous leviez avec un sentiment d’utilité, de motivation pour une activité qui a du sens pour vous et qui vous met en lien avec vos passions ce qui vous anime, vos valeurs et le monde,  de combien d’argent auriez-vous réellement besoin ?

Renversons la question, même si cela est absurde : Aujourd’hui, vous seriez prêt à payer combien pour avoir cette vie-là ?

Dans les interprétations que l’on trouve de l’Ikigai, cette troisième composante est abordée de manière rapide.

Il est intéressant de la voir comme un chemin de réflexion sur notre rapport/besoin d’argent, lié à :

  • notre besoin de se sentir à l’abri
  • notre peur d’en perdre, d’en manquer, de gaspiller
  • la valeur de l’argent dans la société : comme référence de réussite, comme levier de puissance, comme but pour certains, comme pilier de l’histoire familiale.

 

4- Ce dont le monde a besoin

C’est la partie qui élève toute la démarche.

D’après vous, de quoi le monde a-t-il besoin ? Comment pourriez-vous contribuer,  à petite ou grande échelle, à combler ses besoins pour rendre le monde meilleur ?

  • Quels sont les besoins dans votre entourage professionnel, personnel, géographique ?
  • Les publics avec lesquels vous êtes le plus à l’aise ?
  • Les besoin des publics avec lesquels vous êtes le plus en lien, vous touchent-ils ?
  • Quels sont les injustices, manques qui vous mettent en colère ?
  • Si vous étiez un super héros vous voudriez vous battre pour quoi, qui ?
  • Les souvenirs de vos belles actions envers autrui. Qu’aviez-vous fait ?
  • Ce qui vous révoltait étant enfant ? et ce que vous en gardez aujourd’hui ?

Exemples Ikigai donner au mondede ce qui amène au monde : lutter contre la précarité dans sa ville. Élever ses enfants du mieux possible, donner accès à la culture, donner les moyen à autrui de se développer par la formation, fabriquer et vendre des vêtements adaptés, proposer une écoute inconditionnelle, Etre en lien avec ceux qui souffrent de solitude, sensibiliser à des causes, soigner, soutenir. Permettre de se régaler, de communiquer, de s’amuser, de se réconcilier, de découvrir, etc

Ce quatrième cercle permet de se relier au monde, se sentir à la fois utile aux autres et humble. Il s’agit de faire sa part, comme dans l’histoire du Colibri. Chacun agit à sa mesure. L’important c’est d’agir.

Etre relié aux autres est une étape indispensable sur le chemin du bonheur.

Au centre, se trouve l’IKIGAI, la conjonction parfaite de la passion, du sentiment d’accomplissement, de l’excellence et du lien au monde.

 

Une démarche pour révéler et construire sa raison d’être en lien avec le monde

L’Ikigai est une démarche de construction et de connaissance de soi plutôt qu’une révélation.

Interrogez des personnes qui vous connaissent bien et ont un autre regard sur vous.

La grande question, à laquelle on cherche à répondre lorsqu’on travaille sur son Ikigaï, est

“Quelle activité peut me permettre d’exprimer mes talents, au service d’une mission qui me tient à coeur, et qui me permet de gagner assez d’argent pour vivre comme j’ai envie.”

Ce qui invite aussi à revoir personnellement certains ratios :

-besoin d’argent/besoin de sens.

-besoin de briller, besoin d’amener aux autres.

-considérer la place des autres dans notre propre quête du bonheur.

On ne peut pas être heureux sans les autres. L’Abbé Pierre

 

L’Ikigai est un levier humain dans l’entreprise

Le salarié est pris dans un objectif d’entreprise,  une mission de Groupe qui n’est pas forcément le sien. Comment se reconnaître, trouver sa place dans cette ambition pour ne pas se sentir en décalage, mais « embarqué » ?

Il est question de donner du sens, de permettre un équilibre,  un « être soi » au travail.

Cette démarche a le vent en poupe et les entreprises ont tout intérêt à s’interroger sur les moyens qu’elles offrent à leurs salariés pour avancer vers leur propre Ikigai, au sein de l’entreprise.

En voilà quelques bénéfices :

  • Fidéliser ses employés, ses talents, développer l’intrapreunariat.
  • Favoriser l’implication, la motivation : Il a été prouvé maintes fois que quelqu’un qui connait et estime la valeur et l’utilité de son travail, est davantage impliqué et peut influencer son entourage professionnel dans le même sens. Comme le montre le témoignage de ce fameux laveur de vitre d’un gratte-ciel aux états unis, qui, loin de trouver son emploi routinier et ingrat, exprimait la fierté de participer au bien-être de ceux qui travaillaient dans cette tour et leur offrir une belle vue et davantage de lumière.
  • L’employee advocacy. Il s’agit du mécanisme par lequel une entreprise rend ses salariés ambassadeurs de sa marque ou d’elle-même. Celui ou celle qui reconnait l’attention que lui porte son entreprise en tant que salarié(e) et en tant qu’individu sera naturellement enclin(e) à parler positivement de cette entreprise et  à la mettre en avant sur les réseaux sociaux par exemple.
  • Développer le bien-être et la qualité de vie au travail qui sont des leviers de motivation intrinsèques, mais préviennent aussi des absences et congés maladies.

Une réflexion utile à toutes les générations en entreprise

Des plus anciens jusqu’aux Millenials, se côtoient dans l’entreprise plusieurs générations et autant de manière de penser. Leurs attentes, freins et leviers de motivation sont différents.

L’Ikigai peut amener aux plus anciens une ouverture sur la transmission, leur permettre de se sentir pleinement utiles aux autres, en mettant à l’honneur leur savoir-faire, leur expérience, moins  valorisé qu’il y a quelques décennies.

Pour les générations « du milieu » qui collectionnent parfois les concepts de rupture avec leur travail : Burn-out, Brown-out, Bore –out, cette démarche de réflexion amène vers l’équilibre.

Les Millenials sont sans ancrage et recherchent  la rémunération, la flexibilité et le bien-être. Le schéma de l’Ikigai conforte leur besoin de qualité de vie au travail, de l’apport des valeurs personnelles dans leur activité et leur montre également tout l’intérêt de développer leur compétence, leur expérience et donc leur employabilité.

 

L’Ikigai est une démarche vers  la raison d’être de l’entreprise

Si l’on adapte, la démarche de l’Ikigai à l’entreprise elle-même, cela fait écho à la fameuse « raison d’être » que différentes entreprises françaises ont formulé l’an dernier.  Quelques mots pour humaniser l’entreprise et affirmer sa valeur sociétale : en quoi elle répond à ce dont le monde a besoin ?

Le client devient acteur principal du 4eme cercle de l’Ikigai, celui de droite. Il n’est plus seulement un ensemble de statistiques, il est humain on le rencontre, on le consulte pour élaborer et tester des produits des services, on le chouchoute.

L’espace de convergence des  4 cercles, correspondrait  alors au Graal, d’une entreprise prospère, dont les salariés mettraient avec enthousiasme toutes leurs compétences, leur motivation au service de la satisfaction parfaite du client.

Le mot de la fin…

L’Ikigai est un outil intéressant pour trouver sa voie,  à une époque ou les troubles de santé liés au travail sont  de plus en plus identifiés.

Dans cette  période de confinement  nous sommes amenés à expérimenter un équilibre diffèrent entre vie professionnelle et vie personnelle, à revoir nos priorités, peut-être même nos aspirations. C’est une excellente occasion de rentrer dans la démarche d’introspection  de l’Ikigai.

L’Ikigai n’est pas une révélation, mais une méthode de questionnement, un cheminement personnel que l’on peut mener avec l’aide d’un coach ou dérouler soi-même. Vous trouverez de nombreux livres sur le sujet. Voici quelques titres:

  • « Trouver son Ikigai » de  Christie Vanbremeersch , livre audio, Lizzie
  • « Ikigai, les secret des japonais pour une vie longue et heureuse »  de Hector Garcia et Francesc Miralles, Editions Pocket.

 

 

 

2 mai 2020 0 Commentaire
0 FacebookTwitterPinterestLinkedinWhatsappEmail

Suivez moi

Twitter Instagram Linkedin

rechercher

Catégories

  • Blog
  • Carnet d’inspirations
  • A propos
  • Le Codéveloppement

Articles récents

  • quels messages limitants vous freinent?

    2 octobre 2021
  • La posture en entreprise, un costume imposé?

    16 mai 2021
  • Le Codéveloppement en entreprise : L’Autre comme acteur de mon développement.

    22 novembre 2020
  • 2020 : sens et résilience pour « Vivre » dans un monde imprévisible

    11 novembre 2020
  • « Rompre avec nos rôles » dans le cadre pro ça donne quoi?

    17 septembre 2020

Archives

  • octobre 2021
  • mai 2021
  • novembre 2020
  • septembre 2020
  • août 2020
  • juillet 2020
  • juin 2020
  • mai 2020
  • avril 2020
  • mars 2020

Galerie

feu de camp
soirée guitare
folk

CITATION

Sois le changement que tu veux voir dans le monde

Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde - Ghandi -

Articles les plus lus

  • 1

    Le Kintsugi et résilience: transformer nos blessures émotionnelles en forces

    20 juin 2020
  • 2

    « La clé de votre énergie » de N.Calestrémé, et dans le cadre professionnel ça donne quoi?

    27 juillet 2020
  • 3

    Envie de reconversion professionnelle après la crise COVID ? 3 expertes partagent leur avis

    20 mai 2020
  • Twitter
  • Instagram
  • Linkedin

@2019 - All Right Reserved. Designed and Developed by PenciDesign


Revenir en haut