« Vivre ! »
Dans un monde imprévisible
Cet ouvrage a vu le jour en 2020 en pleine crise sanitaire. Effectivement nous sommes dans un monde imprévisible ! plus que jamais.
Qui aurait cru il y a un an que nous vivrions ainsi aujourd’hui ?
La fameuse résilience
Frederic Lenoir nous encourage à la résilience, qui aide à vivre dans des temps difficiles. Il trouve les mots justes pour ouvrir notre champ de vision et nos possibilités. Ne restons pas passifs et spectateurs de ce qui se joue.
L’important est de développer la joie, malgré l’adversité.
Pourquoi ne pas faire de cette crise une opportunité pour changer de regard et mieux nous relier aux autres ?
J’aime beaucoup la phrase de Carl Gustav Jung:
« Les crises, les bouleversements, la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. »
Trois étapes surgissent après un traumatisme :
- La résistance,
- L’adaptation
- La croissance.
Elles sont naturelles, inévitables. Nous devons veiller simplement à ne pas stagner mais suivre cette progression vers le mieux-être.
En effet, pour avancer, il est nécessaire de regarder la réalité en face. Si l’on n’accepte pas ce qui est, la souffrance s’installe. C’est ce que développe avec beaucoup d’humanité Sarah Serievic dans son livre à travers les récits d’accompagnements par le Théâtre authentique.
La capacité de résilience est liée aux schémas d’attachements enregistrés depuis notre tendre enfance. Avoir été aimé, enfant, ne serait-ce que par une personne, nous dote de cette capacité.
Donner du sens à notre vie
Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie. Sénèque
Pour Frederic Lenoir, il vaut mieux « donner du sens à notre vie », plutôt que « chercher le sens de la vie ». C’est à dire trouver maintenant des raisons de vivre, même s’il s’agit de répondre temporairement à « Pourquoi ai-je envie de me lever le matin ».
Celui qui a un « Pourquoi » (sens de la vie) peut vivre avec n’importe quel « Comment ».
La pandémie actuelle a érigé comme valeur suprême la santé. André Comte-Sponville parle de « Pan-médicalisme ». Or, n’oublions pas que la vie vaut parce qu’elle à une certaine durée. Notre finitude nous invite à vivre pleinement chaque instant.
Et si cette proximité avec la mort nous incitait à vivre plutôt qu’à focaliser sur la peur de mourir ?
Frederic Lenoir conclut sur des paroles aussi simples qu’éclairantes d’Epictète.
« Ce qui tourmente les Hommes, ce n’est pas la réalité, mais les jugements qu’ils portent sur elle ».